WCB ■ o CHOLERAMORBUS TETIT POÊME, ITBLIÉ DANS SON JOURNAL INTITULE ET bn 3 sf|iím5w i83i. HIO DE JANEIRO, 2YP. IMP. E CO^ST. DE É. SEIGNOT-JPIÀNCHE& J Rue d'Ouvidor , n.o j5. 0 cm>^Uu^ ^j^rírns, PEQUENO POEMA cá 911. ÓSaréÁcá etm / TRADUZIDO E DEDICADO Á òocieDaDe de JTLeàicma. Do 0Lio De /janeiro, PELO h\ $tj Oh ! vous méritez bien toute rcconnaissance, j . Ingénieux docteurs , qui dès nolre nuissance Infiltro?, dans nos bras , sur Ia poinlc du fer , 10 3/.3 Le bienf-isant pnison recneilli par Jenner ; /■^UA^3 Vous, üéaux de Ia mort et des épidémies , Qui gardez nos santés dans vos académies ; Qui, par de Iongs calcula, dos mémoiies savans , Augmontez chaque jour le nombre des vivans , Et grâce à Ia vertu de vos électuaires , Fruslrez de tnnt de noms les listes mortuaires! Honneur, gloire à vous tous, qui pour íe genre huinain Consumez tant de nuits une plume à Ia main. Pbilantropes ivveurs qui poussés d'un beau zele , Avez bali pour nous Ia paix uoiverselle ! Oh ! qu'un dien paternel recompense vos soins ! Mais, hélas , que nous font quelques tombes de moins? Vous ne casscrez pas Ia grande loi , pcrsonne N'ébréohera Ia faux du speclre qui moissonne ; La nature et Ia mort ensemble ont fait un linil; Celle-ci doit livrer tant d'hommes en délai! ; Quand un siòcle finit , et que dons son domaine, Lu naínre en comptant et Uu mr.rmaie iiumaine, Trouve un grand arriéré dam le total promis, Elle appeile Ia mort, son oublieux commis ; « Tu fais mal ton métier , lui dit-elle en colère J » D'ou vient cc déficit au livre séculaire ? » Jc devrais voir pourtant, à l'article trépas, » Un million de plus, que je ne trouve pas; » Sais-tu bien qu'u» retard dans Ia mort d'un seul homme, » Qu'avant FOu temps prescrit, Ia chute d'un ato.ne, » Une goutte de moins dans le bassin des mers , • QuNin rien pcut, sur #on axe, arrêter 1'Uaivers? •VV%^%'%/%/\/V%#^'V%íV^/%;V%í%/%/V%^V%/V%/V%'ty%íV^VVV?V- Ah ! todo se vos deve, o reconhecimento Engenhosos Doutores, que desJe o nascimento Nos enxerlais nos braços, d'aço em pontas metlido } O salutar veneno por Jenner já colhido; Vós flagello da Morte, e d;.is epidemias, Que a nós guardas da vida sois nas Academias; Que com cálculos grandes, e escriptos instructivos Augmentais cada dia o numero dos vivos, E , graças a virtude de bons elecluarios, Subtrahis tantos nomes aos livros mortuarios! Hotna, *■ gloria a vòs todos , que, co'a penna na mão, Tintas noites, dos homens, perdeis p'ra salvação! Philantropos, que aecesos de hum zelo sem igual, Nos destes com os sonhos a paz universal, Ah ! hum bt>in Deos do cuidado vos dê prêmios mui plenos! Mas ai! de que nos valem humas tumbas de menos? Vós não cassareis nunca a grande lei: ninguém Bocas fará na fouce, que a Morte na mão tem. A Natureza, e a Morte fizerão hum contracto ; De homens esta em detalhe dar deve hum lote exacto; Quando hüm século acaba, a Nalura sob'rana , Contando en* seus domínios esta moeda humana , Acha hum grande atrazado, na somma prometlida, Chama a Senhora Morte sua agente esquecida. » Mal fazes a tua arte, lhe diz com hum máo ar, » Como he que acho esle déficit no livro secular? » Eu com tudo dev'ria no artigo fallecidos » Achar mais hum milhão, que aqui vejo omittidos ; » Sabes tu que de hum homem na morte huma demora, » Que de hum átomo a queda antes da fixa hora, » Que huma gota de menos no grão tímqiie do mar, » Que hum nada pode a roda do mundo transtornar? iofUl (6) d Et Ia mort lui répond: Ah ! je n'ai pu mi«ux faire; » On lutte contre moi dans le double hémisphère ; » I/homme se fait rusé , je crois , en vieillissant; . » Dans des veines de glace il réchauffe le sang; » II rajeunit les os ; chaqne jonr il invente ; » Radoube , mel â muf sa carène vivante; » Et le leuips arme, si je vicns le saisir, » Je le trouve barde de baume et d'élixir; » Chaqué jour il enleve un sapin à mon trone : » On fait des lazarets contre Ia fièvre jaune,' » Et Ia peste clussique, csclave du savant, » A peinc m'obéit dans un coin du Levant. >: Encor, si dans ces jours de cruelle disette , » Je pouvais sur Ia guerre établir ma recctte ! » Mais on ne se bat plus sur les deux Océans; » Les pcuples sont bénins , et les róis fainéans; » Je me meurs : sous mes yenx Ia belliqueuse Europc » Abjure snn eireur, et se fait philantrope ; » Tous les fiéaux moilcls désertent mes drapeaux, » Et le gazon maigrit dans les champs de repôs. » Quand ces êlres puis^ans , c-u^pendus sur nos têles, Ont ainsi compulsé Icurs archives secrttes ; lis médilent long-temps qudque horrible projet, Pour remplir d'un seul conp leur atroce budjet. Imprimant à ses os un cliquetis de rage , La mort part; elle va cotnbler son arrérago ; LÊtre cxterminateur a promis cette fois Que sa froide balance aura son juste poids. Jadis, elle appelait dans ces momens de crise , Tàmcilan, Altila . Censeric, ou Cambise , Puissans dévastateur» qui, dans leur grand chemin , Comme tous un marleau , broyaient le genre humain , Et, poussanl au hasard leur course vagabonde , Kendaient, à leur ii.su, 1'équilibre à ce monde. Blaís, le siède n'est plus ou, cómme des volcai» I> - monts Ilimaluya sortaient les Gengiskans ; Le casque d'Attila, comme une armure usée,' ( 7) » Ah! mais faier não pude, logo responde a morte, » Hum, e outro hemispherio contra mim lucta forte. » Manhoso faz-se o homem quanto mais envelhece, » Creio eu, e nas veias de gelo o sangue aquece: » Ossos renova, inventa, cada vez mais ousado, » Calafeta, põe novo o seu easco animado. » Chega o tempo: eu me chego para deitar-lhe a mão> » De balsamo, e elixir está com hum cascão ; » Cada dia ao meu throno arranca hum dos abetos: » Contra a febre amarella fazem-se lazaretos, • » Té a clássica peste, do sábio escrava feita, » A mim só do Levante n'hum canto se assujeita.' » Em tempos tão cruéis oxalá que eu podésse » Completar pela guerra a somma que carece, » Mas ai! já não se batem sobre os dous Oceanos; » Mansos estão os povos, mandriões os sob'ranos. » Eu falleço; aos meus olhos a bellicosa Europa » Os seus erros abjura, e faz-se philanthrôpa ; » Todo mortal flagello meus pendões desampara; » Nos campos do socGgo murcha a relva mui rara.» Quando ás nossas cabeças entes tão sobranceiros, Seus archivos secretos mechido hão resingueiros, Algum projecto horrível volvem no pensamento , Para encherem de hum golpe seu atroz orçamento, Despertando em seus os.-os hum tinido enraivado Parte a Morte: tlla corre completar o atrazado. Terão, jurou-o agora da deslruiçâo o Ente, Suas frias balanças o peso conveniente; Chamava elle outras vezes , em tacs tempos de crises, Altila , Genserico, Tamerlão, e Cambises , Grandes devastadores, cujo veloz flagello Era da raça humana esmagador martello. E, adiantando ao acaso seu curso vagabundo, Rcpunhão, sem sabe-lo, em equilíbrio o inundo. Mas passou esse tempo em que, como hum vulcão, * Dos montes de Hymalaia sahia hum Gengisk:.o D'AHiIa o capacete , como aruez já sem uso (8) Fe trouve plus de tête et dort dans un Musée : Partout Ia vie abonde , et les peuples voisins Pullulent, sans frémir, au nom des Sarrasins. N'importe ; pour avoir son bien qu'elle reclame , L'ingénieuse mort ravive un Abdérame, Un Exterminateur dont le corps immortel Se rit des Morius , et des Charles-Martel. Oh ! cette fois , honneur au tout-puissant squelette , Son génie est fécond, et sen ceuvre est^somplète ! De ce fils dévorant le monde parlera ; Sa marraine d'enfer l'« nommé Cholera ! Tous les autres fléaux, ces vicilles renommées, La peste , Je typhus, ne sont que des pygmées, Que 1'octroi de Ia mer tient vingt jours en arrêt , Qu'un commis emprisonne aux murs d'un lazarct; Monstres degeneres, sans vertus homicides, Qu'on étouííe en naissant dans un vase d'acides, Mais lui, le Cholera , ne connaít de prison Que les cercles du pôle ©ú s'éteint l'horison ; Dans Ic Gange et 1'Indus sa retraite est choisie ; Le voyez-vous bondir du plateau de 1'Asie , Immense réservoir aux gouffres inconnus , D'eú les grands ravageurs de tous temps sont venus; II vient, comme ua condor d'épouvantable augure, De ses ailes sans fin déployant l'envergure , Troublant avec ses pieds l'eau d'wn double bassin , L'un dans Ia mer Baltique , et 1'autre dans 1'Euxin. Pour tomber sur le Nord et franchir le Caucase, II a bravé du Czar 1'impérial ukase ; Comme des orneracns il suspend à son eou Les domes du Kremlin, et les croix de Moscou; Sans craindre, cette fois, que Sobieski vicnne,' II remplace les Turcs sous les remparts de Vieone; Devore les Baskirs, les cavaliers du Doa Qu'une loi sanitaire éparpille en cordon; II chasse tous les reis; entre ses mains fatalç8 II tord les inlestios des villes capitales; (9) Não acha mais cabeça , n'hum Museo jaz reelu90; Por toda a parte abunda a vida, e nos terrenos Visinhos crescem povos sem temer Sarracenos. Não importa: Ao alcance dos bens que ella reclama Reviver faz a Morte esperta hum Abderama, Hum exterminador, cujo corpo iminortal Ri de Carlos Martello, de Mario, e de outro tal. Honra sim desta vez ao potente esqueleto : O seu gênio he fecundo, o trabalho hc completo; Deste voraz seu filho o mundo fallará: Nome, infernal madrinha, de Cholera lhe dá. Todos os mais flagellos, fallada ira dos Ceos, A fera peste, o typho não são senão pygmeos, Que no mar vinte dias os detém hum decreto, Que os prende hum empregado dentro de hum lazareto; Monstros degenerados sem virtude hemicida, Que de ácidos n'hum vaso perdem, nascendo , a vida. Mas o Cholera, ah! elle prizão não reconhece Senão no polo aonde o horizonte perece. Lá no Ganges, no Indo casa escolheo segura. Ei-lo abi vir pulando da asiática planura , Reservatório immenso de gôlfos ignorados, D'onde os devastadores sempre vimos chegados. Ahi vem cemo espantoso Condor de agouro máo, Abrindo immensas azas como velas de náo , Cos pés turvando as agoas de hum tanque duplicado Hum no Baltico, e outro no Euxino mergulhado; P'ra cahir sobre o norte, e o Caucaso passar Zomba da imperial letra dos Ukases do Czar. As cruzes de Moscou, de Kremlin os zimborios Pendura ao seu pescoço quaes brincos ornatorios. Sem temer que Sobieski desta vez chegue lá, Sob os muros de Vienna como o Turco elle está; Aos Baskirs, e do Don devora aos campeões Que huma lei sanitária espalha nos cordões; Todos os Reis expclle, c em suas mãos fataes Vai torcendo as entranhas das grandes capitães : II brüle tout au feu de ses exhalaisons , Trace Ia croix de sang sur toulcs les maisons } Charge les tombereaux et les noires litières De cadavres portes aux étroits cimetières ; Puis, quand il s'est repa , quand devant chaque seuil II a fait dérouler Ia tenture de deuil, Quand il ne trouve plus que des demeures vides, Quand il a desséché sous ses lèvres avides Tout ce qu'une cite peut contenir de pleurs, II s'éloigne en rianè et va jouir a lleurs. Qui l'eüt dit! par ses fils à peine soutenue , La Pologne a battu des mains à sa venue; Ce Iamentable camp, par 1'Europe oublié , Bénit le Cholera , son unique allié : Dans ses remparts infects Ia noble Varsovie, Grâce au fléau qui tue, a prolongo sa vie ; L'auxiliairc impur, ô bizarre destin ! Au milieu de sa cour étouffe Constantin : Sans le douteux appai d'un agewt ^baltcrne y Sans un feras de Judith il égorge Hok .herne , Et 1'autre Béthulie , étreinte par le Nordl, Pousse des cris joyeux sous son linceul de mort. Oú va-t-il ce géant que le monde redoute ? Qui connait le secret de sa carte de route? Errera-t-il long-temps sur les cercies germains? O terreur ! de ce globe il sait tous les chemins ! Agent mystérieux , accablant phénomène, II détruit tout calcul de Ia science humaine : En vain veut-on trouver le monstre aérien , L^oeil se perd dans Ia nue, il n'y rencontre rien ; Le mal est sous son vol une horrible merveillc ; II démcnt aujourd'hui ce qu'il u dit Ia veille ; Ce qu'il fera demain l'homme ne le sait pas, Tantôt en droite ligne il marche pas à pas; Puis changeant tout-à-coup sa tactique de guerre, Comme un cheval d'échec il bonditen équerre ; H aime à déjouer les systómes de 1'art; (II) Queima tudo c'o fogo das suas cxhalações. Traça cruzes de sangue das casas nos portões; Liteiras, e carretas carrega de defunctos, Que, a eslreilos cemitérios conduzidos vão juntos. Logo, quando está farto, quando do funeral Desenrolar tem fui to a insígnia no portal, Quando mais não encontra caza sem ser vazia, Quando os ávidos lábios tem chupado o que havia De triste , e luctuosu n'huma cidade, parte Risonho, e vai prazeres bu-car em outra parte. Eis, ah! quem o dissera! apenas sustentada Pelos seus a Polônia palmas bate á chegada : E^le campo infeliz pela Europa olvidado Ao Cholera abençoa seu único aleado. Sim, a nobre Varsovia por elle protegida Nos seus muros infectos prolongou sua vida. O impi -o auxiliario, oh! singular destino! lAire seus Camaristas esgana a Conslantino: Sem duvidoso apoio de agente subalterno, Sem Judith, Holophcrnes arrebata ao inferno, E a segunda Bethulia, serrada pelo Norte, Alegra-se debaixo do seu lenpol de morte. Onde vai o Gigante que tremer faz o mundo? Quem da sua derrota sabe o segredo a fundo! Vagará muito tempo nos círculos Germanos? Ai! terror! sabe todos os caminhos mundanos. Phenomeno oppressor, mysterioso agente Todos da humana Soiencia os cálculos desmente; Envão ao monstro aéreo procura-se; perdidos Nada enxergão os olhos nas nuvens envolvidos. O mal he no seu vôo maravilha espantosa Da véspera em seus ditos elle desmente a prosa, O que a manhã fará já ninguém o adivinha. Ora a pequenos passos anda cm direita linha, Logo muda de chofre a taclica do ataque, Saltando cm esquadria como cavallo em chaque. Aos medicos syslhemas gosta de dar quináo: ( 1») Si l'on dit : Ce fléau respecte le vieillard ; Sur 1'heure, au même jotir, le Cholera s'avance, Etouffe le vieillard et respecte 1'enfance ; Prouvez-vous que le Nord arrete ses j • ogrès ? II sMnstalle à Dantzick sous cinquante degrés ; Sous des cieux oppo.^és le monstre s'acclimate ; Né sur le sol heureux qu'embaume 1'aromale , II s'ébat volontiers , dans ses horriblcs jenx , Au bord des lacs infecls et «les maiv.is fungeux. Mais qu'il révèle bien 1'infernale pensce Par qui sur les humains sa rage fut poussée, Quand il punit de mort, sur 1'lieure du délit, LMinprudent qui se rue aux voluptés du lit ! Le Cholera jaloux , dans son brúlant passage , D'une teinte verdâlre empreint son fiais visage, II glace ses pieds nus, brüle ses inteslins, D'horribIes visions trouble ses yeux éteints, Suspend des longs baisers Ia nocturne harmonie, Et changc un cri d'amour en rale (Pngonie. Oh! s'il est un pouvoir à qui tout est soumis, Une voix qui commande aux fléaux cnnemis, Si l'antique devise, aux jours de Ia souífrance, Nous annonce que Dieu protege notre France, Reposons-nous sur lui dans un noble abandon; II étendra d'en haut son celeste cordon : Car Ia France doit vivre et doit être sauvée; Le ciei qui 1'aima tant ae l'a pas réservée Pour servir de pâture à 1'hyène des airs, Pour que ses sillons d'or se changent en déserts; Elle a d'autres destins ; sa féconde lumière Entre les nations doit marcher Ia première ; Cest bien assez pour elle et pour ses tristes fils D'avoir les sept fléaux exportes de Memphis, Politiques vautours, indigènes convives, Qui trouvent leur festin dans ses entrailles vives, Endémique typhus, contagieux poison Qui depuis douze inois charge notre horison. ( i3 ) Se s-e diz: o flagello c'os velhos não he máo; Ei-lo ahi nessa hora, e nesse mesmo dia Mata o velho, e respeita a infância que morria: Provais vós que a seus passos o norte põe barranco ? Lá nos cincoenta gráos em Dantzik surge franco: O monstro se aclimata em mui contrários ares. Dos aromas suaves nascido nos lugares, Gosta de recrear-se com jogos horrorosos Junto de infectos lagos, e pântanos lodosos. Mas oh! como elle mostra, o infernal pensamento Que impelle o seu furor dos homens ao tormento, Quando pune co'a morte no instante do delicio Quem se intrega na cama a hum prazer interdicto! O Cholera ciumento , passando como hum fogo, De verde a fresca cara alli lhe tinge logo: Queima-lhe os intestinos, torna os pés nús gelados, Spectros feros offrece aos olhos apagados, Suspende das beijocas a nocturna harmonia, E de amor muda os gritos em sirro de agonia. Ah se ha poder que tudo domine, e reja os fados, Huma voz a qual mande aos flagellos dainnados ; Se a antiga devisa nos tempos da desgraça Nos mostra que de Deos a França está na graça, Descancemos sobre elle c'hum sublime abandono, Seu cordão celestial puchará do alto throno. Viver a França deve, ella ha de ser salvada; Tão querida do Ceo, não está reservada Para servir de pasto á hyena dos ares, Nem mudar campos d'ouro em desertos lugares. Outros fados a esperão; sua luz productiva Entre as Nações do mundo deve ser a mais viva: Assaz he para ella, e seus filhos coitados Ter os sete flagellos de Memphys exportados, Politicos abutres, commensaes cá da terra Cujo dente as entranhas inda vivas lhe serra, Typho endêmico, atroz, contagioso veneno Que ha hum anno não nos deixa o horizonte sereno; (> í) Oui , ne repoussons pas eet espoir prophétique ! Emporté par lc Rhin aux flots de Ia Baltique , Le fléau de 1'Indus, 1'eíTrayant Cholera , Sans toucher notre sol, près de nous passera ; Que vers le Nord , suivant 1'inclinaison polaire , Sur des peuples obseurs il verse sa colère; Pour aller de Drontheim aux huttes des Lapons, Son gigantesque pied n'a pas besoin de ponts; Pour regagner 1'Indus , sa grande metrópole , Le passage est pour lui tout ouvert sous le pôle, Et bien mieux que Parry, le Colomb de ces mers, II franchira Béring sur ses glaçons amers. Laissons-le sur PAsie , en tous lieux babitée , Replier mollement son aile ensanglantée ; Qu'il se plonge à loisir dans les deux Océans, Ces bains que le soleil chauffe pour les géans ; Que ravi cette fois de son pélerinage , II ne repasse plus les glands flots à Ia nage ; Intrus dans notre Europe, il n'avait pas le droit De désoler. un an , ce pays trop étroit; QuMl dcssèche , en versant le feu de ses narines , Ce flottant archipel des planètes marines , Les Maldièves , ces rocs qui scinlillent de loin; "Qu'il infecte Ceylan ou coulc le benjoin , Cest son Iot : de Vishnou le formidable archange A pour son lieu d'exil Ia pres'qu'ile du Gange , Et pour cloison Ia mer, dont Phorison sans fin S'étend du pôle sud aux glaces de Baflln. Puis, s'il faut à Ia mort son fúnebre equilibre, Viennent les Atlila sur notre France libre ; Nos soldats repoussant les Barbares du nord, Leur feront bien payer ce contingent de mort. Oui , puisque cette loi qui gouverne le monde Décime, à temps réglé, Ia terre trop féconde, Qu'au moins du Cholera Ia guerre tienne lieu : La France ne doit pas uiourir à PHôtel-Dieu, ( i5) Sim, não percamos esta prophetica esperança; Levado pelo Rheno, sem tocar nossa França, O flagello do Indo, o Cholera espantoso Passará , de nós perto, para o Ballico undoso. Seguindo para o norte a inclinação polar , Va sobre obeuros povos seu furer derramar. Pontes seu pé gigante não requer p'ra que possa De Dronlheim hir do rude Lapponez á palhoça ; Para tornar ao Indo, sua corte mui vasta, Aberta lá no polo tem passagem que basta , E melhor do que Parry passará sem teme-los, Colombo desses mares, de Bering sobre os gelos. Deixemo-lo dobrar sua aza ensangüentada , Mollemente sobr'Asia de gente recheada. Mergulhe-se a vontade em os dous Oceanos, Tanques , que o sol aquece p'ra banho de Titanos ; Co'a sua romaria desti vez encantado, Esses fluetos immensos não passe mais a nado. Intruso cá na Europa não tinha elle direito De infestar por hum anno hum paiz tão estreito. Deitando pelas ventas seu fogo, vá secar O archipelago undoso de planetas do mar; Essas , que ao longe brilhão , Maldivas pedregosas: Infecte Ceylão. onde ha drogas cheirosas; Pertence-lhe ; o terrível Arcanjo de Visnú Desterrado na terra a Oeste do Pegú, Tem por limite o mar, cujo ceo , sem ter fim , Vai do antártico polo aos gelos de Baflin. Se fúnebre equilíbrio quer da Morte a balança, Os Attilas a gu.ira tragão á livre França; Nossos bravos batendo os bárbaros do norte Pagar lhes farão caro o contingente á Morte. Sim: como a lei que rege os destinos do mundo Requinta em certos tempos, o g! »bo mui fecundo, A guerra faça ao menos do Cholera as funecóes : Morrer não deve a França do Ifttel-Dieu nas colxõc9. ^ OF MEDICINE NLM 04140147 7 • NLM041401477