MINISTERE DES FORCES SERVICE DE SANTÉ DE L’AIR Modèle n° 268 santé air Format: 0 m. 31 X 0 m. 14 Centre d’examen médical du Personnel navigant de l’aviation EXAMENS MÉDICAUX DU PERSONNEL NAVIGANT DE L’AVIATION de ;..... N° ,'C.E.M.P.N./ R. A. (Numéro du registre des opérations) COMPTE RENDU D’EXAMEN ' ~—! “ r NOM ; (en lettres capitales) Prénoms : Date et lieu de naissance : Profil' aviation : SGA - SVA - SCA - SAA. Grade : Formation : Spécialité : Motif de l’examen : ,l^^MPR^THAÎ!î!ï?TÀvTczm!^^^"3ê^^^S^"^T^RÎls^,^ÎMÔôËs^"!!ÎSc?^^"?!^TT^6?^"Î95â^4^l," Apte à l’emploi de CONCLUSIONS définitivement. temporairement pour une durée pro- bable de Inapte i Peut être reclassé dans l’emploi de Devra se représenter au G. E. M. P. N. le . , (Rayer les mentions inutiles) DESTINATAIRE : Monsieur le Commandant de (1) s/couvert de Monsieur le Général commandant la e région aérienne (2) à (1) Formation. (2) ou Commandement de rattachement. ✓ Date de l’examen : * Le (grade) Nom : ; Médecin-chef du C. E. M. P. N. de l’aviation de I ’ " -■ -j6 "° 268/santé air, doit être imprimé sur 4 feuilles de couleurs différentes, format Om 21 xO m 14, sans carbone, reunies par le haut et faciles à détacher. ■ MINISTÈRE DES FORCES ARMÉES SERVICE DE SANTÉ DE L’AIR Modèle n° 268 santé air. Format : 0 m. 21 x 0 m. 14 Centre d’examen médical du Personnel navigant de l’aviation EXAMENS MÉDICAUX DU PERSONNEL NAVIGANT DE L’AVIATION cl© .. n .. N° / CE.M.P.N./ R, A. (Numéro du registre des opérations) COMPTE RENDU D’EXAMEN iMP»^CTARl«^UVAVzm^*^^^S^^T^^^5S57T!552»s71«*«CT!"^^^™A^68l^ll?963^4^" NOM : n (en lettre» capitales) Prénom» ; Date et lieu de naissance : Profil aviation : SGA - SVA - SCA - SAA. Grade : __ i , c. 1 hC, ✓ ; Formation ; ... 1 Spécialité ; Motif de l’examen : CONSTATATIONS (Mentionner les particularités ou anomalies constatées) v"" ' -r Date de l'examen : _ Le (grade) Nom : ; Médecin-chef du C. E. M. P. N. de l’aviation de “ ; r, CONCLUSIONS Apte à l’emploi de définitivement. temporairement, pour une durée pro bable de ...ni.; Inapte Peut être reclassé dans l’emploi de Devra se représenter au C. E. M. P. N. le : : , ; * (Rayer les mentions inutiles) DESTINATAIRE I Monsieur le Médecin-chef d ...i„ s/couvert de Monsieur le Directeur du Service de Santé de la * région aérienne. MINISTÈRE DES FORCES ARMÉES Modèle n® 268 santé air i<■— ~ ~~ ' "*—iui Format : 0 m. 21 X 0 m 14 SERVICE DE SANTÉ DE L’AIR Centre d’examen médical du Personnel navigant de l’aviation N* /C.E.M.P.N./ R.A (Numéro du registre des opérations) ' EXAMENS MÉDICAUX DU PERSONNEL NAVIGANT DE L’AVIATION de « COMPTE RENDU D'EXAMEN NOM : (en lettres capitales) Prénoms ; .. Date et lieu de , « ■ — „ —■ Profil aviation : SGA-SVA-SCA-SAA. Grade : Formation : .._ Spécialité : _ Motif de l’examen î —... CONCLUSIONS Apte à l’emploi de Inapte définitivement. temporairement, pour une durée pro- bable de Peut être reclassé dam l’emploi de Devra se représenter au C. L M. P. N. (Rayer les mentions inutiles) Date de l'examen : - Le (grade) . ... i Nom ; " "L.L.U ï £ - Médecin-chef du C L M. P. N. de l’aviation u s. DESTINATAIRE ! Remis à l’intéressé. NOTA. — Ce compte rendu d’examen doit être conservé et être présenté à l’occasion de tout nouvel examen médical dans un C L M. P. N. MINISTÈRE DES FORCES ARMÉES _ SERVICE DE SANTÉ DE L’AIR Modèle n° 268 santé ai» Format: 0 m. 21 x 0 m. U / Centre d’examen médical du Personnel navigant de l’aviation N° 'C.E.M.P.N./ R.A. (Numéro du registre des opérations) EXAMENS MÉDICAUX DU PERSONNEL NAVIGANT DE L’AVIATION de !...„ _ COMPTE RENDU D’EXAMEN NOM : t (en lettres capitales) Prénoms ; ; Date et lieu de naissance : Profil aviation : SGA - SVA - SCA - SAA. Grade : .... Formation : Spécialité : Motif de l’examen : IMÎ'R. CHARLEâ-LAVAUZILUS «T 0*6, 31-227L — PARIS. LIM06SS. RANCT. — S. ‘.A. 268: — 1953-6*48 CONCLUSIONS Apte à l’emploi de définitivement. temporairement, pour une durée pro- bable de Inapte Peut être reclassé dans l'emploi de Devra se représenter au C. E. M. P. N. le . - (Rayer les mentions inutiles) Date de l’examen : ». L*c (grade) ...» Médecin-chef du C. E. M> P. N. de l'aviation v * DESTINATAIRE ! Service du personnel < de l’armée ’ de l’air,, 26, boulevard Victor, Paris (XVe)/ (Ce compte rendu remplace et annule le précéder#.) AUDIOGRAMME ( aérien ) Oreille gauche : crayon rouge Oreille droite . crayon bleu SEUIL DE L AUDITION OSSEUSE Fréquences EXAMEN OTOSCOPIQUE EXAMEN ACOUMÉTRIQUE O. D. ÉPREUVES O.G. »■ - —"— ! - — Oralllo Dvoix • - - - Chuchotée r •.... - - Haute (oreille opposée assourdie) .... — 2) MONTRE * ... ...... —.....r* ..... * * 1 rv)■ « Oc . >• " ■ M»,..., ,“«**>»«»> 3) DIAPASONS (Séria des Ut) . 32 ... n 128 • air .. .. •%. Rmne “ os — Schwabaçh Rmne = rrr 512 : air —- ... * • OS t 024 2 048 ‘"f *)• V”W * .«■*»£..• »•••• 4.096 41 ••••- 4) Nom Prénoms Age Adresse Brevet Heures dç vol Livret d'archives N° .. Date de l'examen ..... OBSERVATION CLINIQUE ÿ « ■ • . v- * DIAGNOSTIC CONCLUSIONS MINISTÈRE DES ARMÉES SERVICE DE SAffTÉ DE L’AIR N» . Date : : Modèle n® 9 EXAMEN MÉDICAL D'APTITUDE AU PERSONNEL NAVIGANT DE L'AVIATION CENTRE D’EXAMEN MÉDICAL de .ÜâEià 1 NOM : ,— Prénoms : _ Date et lieu de naissance : , Grade : Unité : ■ [ Carte d’identité n° délivrée le à - 1 Fonction postulée ou Brevet acquis dans le Personnel navigant (') : Nombre d’heures de vol de Jour ; de nuit : ; Lieu et date du dernier examen médical d’aptitude : Motif de l’examen actuel : _ : • ’ EXAMEN MÉDICAL GÉNÉRAL 1. — MENSURATIONS : Taille : poids :v Périmètre thoracique : insp. , expir , , diff. . . Indice de Pignet : ;; spirométrie : litres ; Apnée volontaire : secondes. 2. — MORPHOLOGIE ; Musculature : . sangle abdominale ; Cicatrices, marques distinctives : -, Anomalies congénitales ou acquises t , Séquelles d’opérations chirurgicales, de maladies ou d’accidents : — — —„ — s3. — ANTÉCÉDENTS FAMILIAUX : Hémophilie, tuberculose, troubles mentaux (») — Père : (*) vivant, santé habituelle : ; décédé, cause : Mère : (‘) vivante, santé habituelle : ; décédée, cause : — Frères et sœurs ; nombre vivants : santé habituelle : Nombre décédés : causes ; - —! ; 4. — EXAMEN CARDIO-VASCULAIRE : Antécédents : rhumatismes : syphilis : -, Pouls : au repos, couché : immédiatement après exercice : .; trois minutes après exercice : - Tension artérielle (Vaquez-Pachon) ‘ (*) maxima - — minima: Cœar ; _ Circulation périphérique : T 1 varices : — * varicocèle : .. ; acrocyanose : —— Examen éleôlrocardiologique : rythme cardiaque ; — —. .... — Déviation de l’axe électrique : * D-l : I D-2 : D-3 : D-4 : (1) Itaycr la mention Inutile. S.D.I.T. - 2498 - 6.000 ex. - 10-46 5. — APPAREIL RESPIRATOIRE : Antécédents : tuberculose : . pleurésie : bronchites fréquentes : asthme : Examen clinique : : : 6. — APPAREIL DIGESTIF : Antécédents ;. troubles digestifs : ulcères : ; - dysenteries ; ictères : . i coliques hépatiques : migraines : rhume des foins : _ Quantité de vin bue chaque jour ; apéritifs : 1 alcool : . Examen clinique : ; c 7. — APPAREIL URO-GÉNITAL : Antécédents : scarlatine : oreillons : énurésis : hématuries : I albuminurie : blennoragies : orchites : —. ulcérations génitales : Examen clinique : ! Examen des urines : sucre : albumine ; Autres examens (le cas échéant) : , ...... 8. — SYSTÈME NERVEUX ; Antécédents : crises nerveuses : convulsions : „ épilepsie ; pertes de connaissance : .. somnanhulisme : maux de tête : vertiges : méningite : ...! traumatismes crâniens antérieurs ; ._. : _ Examen clinique : .._ ... ; _ ' " " î ' — Motricité : ;. ... .. - Sensibilité superficielle : profonde : — — Coordination ; I — - — Tremblements : — i— ( ; D. ' 1 D : 1 D i D. Reflexes .... ! plantaire . G achilléen G rotulien G abdom. j G Emotivité ; —-— Comportement psychique : — jL- < 9. — SANG ET ORGANES HÉMATOPOIÉTIQUES : Antécédents : hémophilie : hémogénie : anémie : y*---- paludisme : — - - scrofule : — - - — Réaction de Wassermann : — — — Formule sanguine (le cas échéant) : — — - —*— — — Splenomégalie : — ganglions : -» REMARQUES GÉNÉRALES SUR TOUTE AFFECTION DÉPISTÉE OU ANOMALIE RENCONTRÉE jjalf . Signature du Midecin-expert : EXAMEN RADIOLOGIQUE CŒUR ET SES VAISSEAUX : ... POUMONS : ., SQUELETTE OU AUTRES ORGANES : Schéma radiologique ou micro-radiographie Date : Signature du Médecin-expert EXAMEN OTO-RHINO-LARYNGOLOGIQUE Antécédents : otites : .r mastoïdites : sinusites : laryngites ; angines : Opérations antérieurement pratiquées : 1. — OREILLES : Tympan '. ' Perméabilité tubaire 1 Rinne Diapasons ; Weber f Swabach Voix chuchotée Montre Conclusions de l’audiogramme (le cas échéant) COTÉ DROIT COTÉ GAUCHE 2. — ÉQUILIBRATION : Romberg ; Romberg sensibilisé : (1. Pied droit en avant, durée du déséquilibre : secondes Epreuve d’équilibration retardée de R. Foy | 2 pied gauche en availt> durée (iu déséquilibre : secondes Nystagmus post-rolatoire : vers la droite : ; - vers la gauche : 1 3. — FOSSES NASALES ET SINUS : .... ...... 4. — PHARYNX : . „1 _ : — ——.— ~~ 5. — LARYNX : 6. — DENTITION ; « t 3 4 5 8 7 8 f 10 11 12 13 14 15 16 o 2 o u 1 2 C I ' * * ri m M M M M M M M 1-1 • • ' IT I» !• 20 21 22 13 24 IS 28 11 28 2» 30 Jl 31 REMARQUES GÉNÉRALES SUR TOUTE AFFECTION DÉPISTÉE OU ANOMALIE RENCONTRÉE liait : ' Signature du Médecin-expert ; EXAMEN OPHTALMOLOGIQUE Antécédents : conjonctivites : trachome ; Traumatismes oculaires : Examen clinique : Paupières Voies lacrymales Conjonctive .. Segment antérieur .. Réflexes pupillaires Fond d’œil Réfraction Acuité visuelle sans correction .. Acuité visuelle avec correction .. Champ visuel : Accommodation O. D. -, ! o. G. : 1 / Convergence : — , Vision binoculaire : : Vision stéréoscopique (le cas échéant) : — ; Equilibre oculo-moteur : horizontal : vertical : « I Tables pseudo-isochromatiqùes : Laines colorées de Holmgroen : ; Lanterne à feux colorés : _ Vision nocturne (indiquer l’appareil utilisé) : - r ______ REMARQUES GÉNÉRALES SUR TOUTE AFFECTION DÉPISTÉE OU ANOMALIE RENCONTRÉE Date ; Signature du Médecin-expert : EXAMENS SPÉCIAUX (Épreuve d’altitude au caisson à dépression, hospitalisation, etc.) CONCLUSIONS GÉNÉRALES ET DÉCISION ~V. ■ -I. i «il ...I.i ii—«,».i.i.jjii.» ■i' .... i.,,’■‘’■fj*liiapiP8wM^SWllWBBM||ÉÉ»feSafc^>3B6fcMi Je soussigné, déclare sur l’honneur avoir répondu de façon absolument sincère aux Date : questions qui m’ont été posées et certifie ne pas avoir connaissance d’autres troubles de mon état de Santé que Ceux que j’ai signalés. Signature du SMetin-vhef iu Centre iexamen mHictl Signature du candidat : C H A R L £ E aXHISTSKS Ùi. La NaTI.Tat.a Secrétaire d'&tai aux forces Arméos "Air1 -s-j-sfîri-t-s-:- DIHECTIOH DU SERVICE DE SANTE DS L'AIR 2 Boulevard Victor PARIS (15°) REPUBLIQUE FRANÇAISE PARIS9 le 9 Septembre 1948 «° 6 312 33A/2 Clt 66 04 2èœe MODIFICATIf A L' INSTRUCT101 H" 2600/SSA/2 DU 30 DECEMBRE 1947 SUR L*APTITUDE PHYSIQUE AUX SAPLOIS OU PER- SONNEL NAVIGANT DE L'ARMES DE L'aIK è A certains sapldis r'ixiqsant pas OBLIGA- TOIREMENT LA DETENTION D'UN BREVET MILI- TA 1RS DU PERSONNEL NAVIGANT. # a a a a a a a * a a a * * I- L'instruction NO2600/SSa/2 du 30 Décembre 1947 at 1 pals que l*Ad mission dans touts spécialité du Personnel’Navigant ds l'Armée ds l'Air nécessite la réunion préalabls dss conditions médicales d*ap- titude physique générale et mentale donnant le profil médical du type : £ ? A S I F X rriiin telles qu'elles se trouvent définies par l'Instruction provisoire sur l'aptitude au service militaire. Il est apparu que la définition du profil médical Y était trop imprécise à l'égard des exigences particulières à requérir du Person- nel Navigant en ce ®ui concerne la vision. L'application stricte des prescriptions de l'Instruction »°2600 a entraîné des divergences d'in terprétatèon provenant de la difficulté de faire coïncider dans ttys les cas le profil-médical ¥ et le profil-aviation S V A. En conséquence9 les modifications suivantes sont à apporter au texte de l'Instruction « a) - Le 2èae paragraphe est à supprimer et à remplacer par le suivant : 2/"L'admission dans toute spécialité du Personnel navigant "de l'Armée de l'Air nécessite la réunion pvéalsble des conditions "médicales d'aptitude physique,générale et mentale donnant le profil "médical du type : I A 3 I F X TITTfl "telles qu'elles se trouvent définies par l'Instruction provisoire "sur l'aptitude au service militaire (Cft Instruction NoI306/SSA/2 "du 18 Février 1948 et préalablement vérifiées par le Médecin-chef "de la FormationfUnité ou Service auquel appartient le candidat • "La catégorie Y n*intervient pas dmné la olassifioation et an "os qui concerna las fonctions visuelles « saules entrant an li|pie da "compta pour l'acuité visuelle et la perception des couleurs las profils "aviation ci-après définis". ♦ b) TITK1 1 - Paragraphe XI 1 Sxamen Ophtalmologique « STANDARDS L'ACUITE VISUELLE. Standard da vision W°X ( Sans Changement) Standard da vision N°2 Remplacer la texte primitif par la suivant t "L'acuité visuelle doit;Stra égala au moins à 8/XO pour chaque "oeil pris isolément et sans correction par las verras (X). "Toute esophoria supérieure à XO dioptries prismatiques, toute "axophoria supérieure à 3 dioptries prismatiques, toute hjrporphori "supérieure à une dioptrie prismatique est éliminatoire (2). \ "Toutefois à l'occasion des examens revisionnels, il sera toléré "une acuité visuelle égale au minimum à 3/XO corrigible 9à XO/XO "par les verres correcteurs pour tout oeil dont l'acuité visuelle "sans Stre inférieure à 3/XO n'atteint pas 8/XO. Standard de vision B°3 (sans changement) XX - Par décision de l'Stat Major de l'Armée de l'Air dans le profil aviation exigé lors des examens révisionne 1s des pilotes d9Avion de transport et de liaison, le standard de perception des couleurs est ramené de 1 C À à S C â* * I ~ ~ L'autre part, un profil-aviation spéoial;est attribué aux Radio- té légraphistes de bord d'avion de tranéport et de liaison. 1 - L'acuité visuelle doit etre mesurée au moyen da la série das op- totypas da LANLOLT présentés à l’aida da l'optomètre da B£TH£, éclad rés à 13 lux at ax&ainés k la distança de 3 métras. 2 - Las hétérophories doivent etre recherchées par la méthode du cylindi MADOX, à la disganœ de 3 métras. I* tableau annexe à I9Instruction est à aodifler oobsi suit : ddPLOIS TSSOS <: -i-:-:-î - xAptitude :physique sgénérais x xAouité tvisusils : x -î-i-j-j-i- Psrosption dss couleurs •X-X-X-X- xAcuité xauditivs X X Pilot# d*Avion de transport si ds liaison : s 1 s x : ♦, s : T —- X 2 * 2 X • X : X 2 Radiotélégraphiste ds bord (avion ds gusrrs) s s 2 x t $ : 2 2 X s : I Radiotélégraphiste ds bord (avion ds transport st ds liaison) s s t * 2 • x : X 3 2 X X X t I Rad ioté lé graph istsdn navigateur 2 t / i s X t 2 2 s s s Z t • X • X « RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. Service de santé de i’Air. , Instruction sur l’aptitude physique au service dans le personnel navigant de l’armée de l’air. Documents abrogés : Instruction provisoire n° 6 78/S1. S. A.-2/E.-M. G. .4. du 20 juin 1944 (B. O. Air, 1945, page 3941) et tons décrets, instruct ions, circulaires ou notes rectificatives antérieurs non conforme aux prescriptions ci-aprè Classement alphabétique ; Aptitude physique. Classement méthodique ; Volume 571, à créer. N° 2'000-S. S. A./2. Paris, le 30 décembre 1947. 1. La détermination de l'aptitude physiq ue aux différentes spécialités du personnel navigant de l'armée de l'air comporte un examen médical général et des examens spéciaux (ophtalmologie, oto-rhino-laryngologie, électro-cardiologie, neurologie, radiologie, épreuves de tolérance aux hautes altitudes, etc.) pratiqués dans un centre d'examen médical du person- nel navigant de l’aviation. 2. L'admission dans toute spécialité du personnel navigant de l’armée de l'air néces- site la réunion préalable des conditions médicales d'aptitude physique générale et mentale donnant le profil médical du type E V A S I F X r ï T T T T I • telles quelles se trouvent définies par l’instruction provisoire sur l'aptitude au service militaire et préalablement vérifiées par le médecin-chef de la formation, unité ou service auquel appartient le candidat. 3. Ce profil médical est complété par un profil-aviation, en rapport avec les conditions médicales d'aptitude physique complémentaires définies par la présente instruction et cor- respondant à la réunion d’une série de standards particuliers à l'armée de l’air : — standards d'aptitude physique générale n°" 1 et 2 (SGA/1 et SGA/2) ; — standards d'acuité visuelle nü* 1, 2 et 3 (SVA/1, SVA/2 et SVA/3) ; — standards de perception des couleurs n°% 1 et 2 (SCA/1 et SGA/2); — standards d’audition n°* 1, 2 et 3 (SAA/1, SAA/2 et SAA/3). Le profil-aviation est établi à la suite des constatations faites au cours des examens . médicaux généraux et spéciaux, subis au centre d'examen médical du personnel navigant de l'aviation. Il est reproduit sous une forme identique à celle adoptée pour le profil- médical. Exemple : ; „ . .. SGA S VA SCA SAA Profil-aviation : 1 2 1 3 Ce profil-aviation est inscrit comme conclusion de l'examen médical sur le livret médical d’archives, ouvert lors de l'examen médical initial de tout candidat au personnel navigant ou à l'occasion des examens périodiques de contrôle de la persistance de l'apti- tude physique d’un membre du personnel navigant. Il est également reproduit sur le compte rendu d'examen dont un duplicata est obli- gatoirement adressé au Service central, mécanographique de l’armée de l'air, pour mise à jour de la fiche mécanographique de l'intéressé. Lorsqu'il existe un motif d'inaptitude, l'in- dication du standard dans lequel entre la cause de l'inaptitude est affectée du chiffre 0. Celle-ci n’est pas autrement précisée sur les duplicata de compte rendu adressés au com- mandant de la formation, unité ou service auquel appartient l’intéressé, ainsi qu'au ser- • ,4. J ' th.il vice du personnel de l'Etat-Major de l'armée de l'air. Par contre, elle est indiquée de façon précise sur le duplicata de compte rendu adressé au médecin-chef de la formation, unité ou service auquel appartient l'intéressé et sur le compte rendu adressé en fin de mois à la Direction du service de santé de l’air, pour mise à jour du fichier médical central. 4. Lors, des examens revisionnels périodiques du personnel navigant de l’armée de l'air breveté, le profil-médical n'intervient plus et seul entre en ligne de compte, pour la catégo- risation de l'aptitude de l’intéressé, le profil-aviation. 5. Les types de profil-aviation requis pour l’admission ou le maintien dans chacune des spécialités du personnel navigant de l'armée de l'air sont arrêtés le 15 janvier de cha- que année par une instruction particulière de l’Etat-Major de l'armée de l'air, en tenant compte des nécessités physiques imposées par l’emploi de nouveaux types d'avions, de la création ou de la transformation de spécialités du personnel navigant, enfin, des besoins en spécialistes. / * I. — Conditions d’aptitude physique générai.!-;, Standard d’aptitude physique générale n° 1 (SGA/1). Le sujet doit présenter les qualités physiques particulières suivantes : 1° Intégrité anatomique et fonctionnelle absolue des «quatre membres. La taille ne devra pas être supérieure à lm,9S. Le poids devra, en principe, ne pas excéder 90 kilogram- mes et se trouver en rapport convenable avec la taille du sujet; 2° Une constitution bonne, sans qu’il y ait lieu de rechercher un développement parti- culièrement marqué de la musculature. La sangle abdominale doit être vigoureuse. Les her- nies et les faiblesses de la paroi\abdominale sont éliminatoires, ainsi que les cicatrices abdominales profondes. Toutefois, les cicatrices d’appendicectomie, les cicatrices de cure radicale de hernie, lorsqu'elles sont souples, non adhérentes et ne présentant aucune impul- sion à la toux, et sous la réserve que l’opération chirurgicale ait été pratiquée depuis plus de six mois, ne sont pas éliminatoires; 3° L’intégrité absolue de l'appareil circulatoire (de la circulation veineuse périphéri- que des membres inférieurs en particulier) (1). Un état tensionnel et des réactions fonc- tionnelles cardiaques ne sortant pas des limites physiologiques. Les troubles du rythme cardiaque sont éliminatoires (2). L'hypertension artérielle globale et l'hypertension systoli- que sont éliminatoires (3). L'hypotension artérielle ne sera prise en considération que lorsque la pression systoliqué se maintient au-dessous de 10 cm./Hg au cours d examens successifs; 4° L'intégrité absolue, clinique et radiologique de l’appareil respiratoire. L’intégrité anatomique de la cage thoracique. Une valeur fonctionnelle respiratoire nettement satis- faisante, la capacité vitale ne tombant pas, au repos, au-dessous de quatre litres et la durée de l'apnée volontaire n'étant pas inférieure, au repos, à 50 secondes; 5° L’intégrité anatomique et fonctionnelle de l'appareil digestif et de ses annexes. En particulier, les dysenteries amibiennes chroniques, les dyspepsies chroniques et les ulcères du tube digestif (même opérés et guéris) sont éliminatoires; (1) Les varices des membres inférieurs sont éliminatoires lors de l'examen d’admission. (2) L’absence de troubles du rythme cardiaque sera vérifiée par un examen électro-cardiologique. Les tachycardies sinusales, les bradycardies sinusales, les arythmies si nu sales, lorsqu’elles sont d) intensité moyenne, sont Je plus souvent compatibles avec le vol. Cependant, certains cas-limite doivent faire l’objet d’un examen électro-cardiographique, pratiqué par un spécialiste qualifié. Les extrasystolies doivent obli- gatoirement* lorsqu’elles sont permanentes, faire l'objet d’un examen électro-cardiologique pratiqué par un spécialiste qualifié. Tout autre trouble du rythme ou trouble éJectro-eardiographique est incompatible avec le vol. (3) La tension systolique ne devra pas dépasser 15 cm./Hg. pour un sujet de moins de 30 uns, 10 cm./Hg. pour un su jet Agé die 30 à 40 ans, ces chiffres étant obtenus à l’aide du tensiomètre à mer- cure. En cas de doute, l’appréciation de la tension systolique devra faire l'objet d’examens répétés à quel- ques jours d’intervalle. L'hypertension systolique isolée doit être appréciée lors de plusieurs examens, sur le sujet mis au repos depuis quelques minutes. Les hypertensions «yetoliques isolées du sujet jeune, du type neurotonique (type tension maxima 10 chez un sujet die 20 ans), peuvent être compatibles avec le vol, si un examen clinique et para cl inique complet ne-fiécèle aucune altération cardio-vasculaire, rénale ou- endocrinienne. 6° L’intégrité anatomique et fonctionnelle absolue de l’appareil urinaire. L’absence de ptôse rénale; 7° L’intégrité absolue du système nerveux et de l’équilibre mental. L’attention sera tout spécialement attirée sur la recherche de toute 'émotivité exagérée, de tout état névro- pathiquê, de toute épilepsiè latente. Les blessures ayant intéressé la tête seront estimées de la façon suivante (1) : а) Les commotions cérébrales, les fracture» simples de la voûte ou de la base du crâne, même non accompagnées de signes évidents de lésions intracraniennes, entraîneront une inaptitude temporaire de quatre mois au moins à dater de l’époque de la fracture ou de la commotion, renouvelable au besoin par périodes successives de trois mois, jusqu’à ce que les suites de la blessure ne paraissent plus susceptibles de déterminer une incapacité subite en vol. б) Toute* trépanation ou toute perte de substance osseuse intéressant les deux tables de la voûte crânienne (même après greffe osseuse). Tout syndrome subjectif secondaire des traumatisés du crâne sera éliminatoire. 8° L’absence de toute manifestation imputable à une syphilis non éteinte (2), de mani- festations! de paludisme récidivant (3), de signes dl’itnitoxiciation1 chronique (4). Standard d’aptitude physique générale n° 2 (SOA/2). Le sujet doit présenter les qualités physiques particulières suivantes : 1° Posséder une constitution physique suffisamment robuste, et n’être atteint d’aucune séquelle de blessure ou maladie, n’avoir subi aucune ôpération chirurgicale, ne présenter aucune anomalie congénitale ou acquise qui puisse constituer une entrave ou une gêne dans l’exercice, de ses fonctions, même en cas de vol prolongé et difficile et à toute altitude. Toute hernie, toute faiblesse de la sangle abdominale est éliminatoire; 2° L’intégrité organique absolue du ooenr et de l’appareil circulatoire. L’état tension- nel et les réactions fonctionnelles cardiaques doivent être nettement satisfaisantes et com- patibles avec un effort physique prolongé, même en altitude; 3° L’examen clinique et radiologique de l’appareil respiratoire ne doit déceler aucune lésion pulmonaire en évolution. L’emphysème pulmonaire, l’asthme, les bronchites chroni- ques sont éliminatoires; i 4° Un fonctionnement normal de l’appareil digestif et de ses annexes. Les dysenteries amibiennes Chroniques, les colites, les dyspepsies chroniques, les ulcères du tube digestif sont éliminatoires. Tout sujet ayant subi une intervention chirurgicale sur les voies biliai- res ou le tube digestif (sauf l’appendice), comportant une ablation totale ou partielle ou une dérivation d’un de ces organes, sera déclaré inapte à moins qu’une période de deux ans (1) Il sera pratiqué, dans les cas de blessure crânienne, un examen éleetro-encépbailograpihkjue. (2) L’examen sérologique du: sang, en vue du dépistage de la syphilis, sera systématiquement prati- qué à l’occasion de l’examen d’admission et de tout examen révisionnel périodique, en utilisant an moins trois méthodes différentes de séro-diagnostic. . Bn présence d’une réaction sérologique positive (notation + de la Société des Nations) et vérifiée par trois méthodes différentes et au' cours de deux examens successifs, le médecin expert devra déclarer’ le sujet inapte pour une durée de trois à six mois, suivant l’absence ou l’existence de manifestations syphi- litiques quelconques. A la fin de la période d’inaptitude, lorsqu’il se présentera devant le® médecin® experts, le sujet devra fournir la preuve qu’il a effectivement subi un traitement suffisant. Si l’examen sérologique du sang est redevenu négatif, le sujet pourra être admis ou réintégré, mais il devra subir un nouvel exa- men sérologique tous les six mois durant, une période de trois ans. S’il apparaît une nouvelle manifestation clinique ou sérologique après que le sujet ait repris son service, il sera de nouveau déclaré inapte pour une période de trois ou six mois. Pour tous les accidents viscéraux ou nerveux, qui traduisent une infection plus profonde et plas an- cienne, l’inaptitude définitive devra toujours être prononcée. (3) Le paludisme récidivant, lorsqu’il s’accompagne d’anémie ou de splénomégalie palustre, est une cause d’élimination temporaire. (4) Ethylisme et intoxication nicotinique en particulier. \ ne se soit écoulée depuis l’intervention chirurgicale et que les suites opératoires ne parais- sent plus désormais susceptibles de déterminer une incapacité subite eu volt (1) ; 5° L’intégrité fonctionnelle de l’appareil urinaire. L’absence de ptôse rénale; 6° L’intégrité absolue du système nerveux et de l’équilibre menta\ L’attention sera tout spécialement attirée sur la recherche de toute émotivité exagérée, de.tout état névro- pathique, de toute épilepsie latente. Les blessures ayant intéressé la tête seront estimées de manière suivante (2) : а) Les commotions cérébrales, les fractures simples de la voûte ou de la base du crâne, même non accompagnées de signes évidents de lésions intra-crauiennes, entraîneront une inaptitude temporaire de quatre mois au moins à dater de l’époque de la fracture ou de la commotion, renouvelable au besoin par périodes^successives de trois mois, jusqu’à ce que les suites de la blessure ne paraissent plus susceptibles de déterminer une incapacité subite en vol; б) Toute trépanation avec perte de substance osseuse intéressant les deux tables de la voûte crânienne sera éliminatoire. Tout syndrome subjectif secondaire des traumatisés du crâne sera éliminatoire; 7° L’absence de toute manifestation imputable à une syphilis non éteinte (3), de mani- festations de paludisme récidivant (4), de signe d’intoxication chronique. II. — Examen ophtalmologique. Les candidats au personnel navigant de l'armée de l’air et le personnel en service ne doivent être atteints d’aucune lésion organique du globe oculaire, d’aucune affection aiguë ou chronique des voies lacrymales ou des paupières. Le champ visuel doit être normal. La vision binoculaire doit être correcte. La vision nocturne doit être normale (5). y A) Standards d’acuité visuelle. Standard de vision n° 1 (SVA/1). L’acuité visuelle doit être égale à 1 pour chaque œil pris isolément et sans correction pair les verres ((î). Toute ésophorie supérieure à 10 dioptries prismatiques, toute exophorie supérieure à 5 dioptries prismatiques, toute hyperphorie supérieure à 1 dioptrie prismatique est éliminatoire (7). L’hypermétropie latente supérieure à 2,50 dioptries est éliminatoire. g Standard die vision n° 2 (SVA/2). v L’acuité visuelle être égale au moins à 8/10e“ pour chaque œil pris isolément et sans correction par les verres, ou au minimum 5/10cs corrigible à 10/1068 par les veirres cor- recteurs pour tout œil dont l’acuité visuelle, sans être inférieure à 5/10es, n’atteint pas 8/10p" (6). (1) Les affections du fote, des voies biliaires et du pancréas ne seront éliminatoires que si elles cor- respondent à l'existence dl'un calcul ou d’une lésion entraînant un mauvais fonctionnement persistant de l’organe. Cette tolérance ne concerne que les examens révisionnels. Mie ne doit pas être appliquée lors de d'examen initial d'admission, où les fonctions hépatiques, pancréatiques et digestives devront être recon- nues normales. (2) Il sera pratiqué, dans tous les cas de blessure eraniehne, un examen électro-encéphalographique. (3) Voir le renvoi, 2, au bas de la page 2. (4) Voir le renvoi 3, au bas de la page 2. (5) La vision nocturne mesurée à l’aide de l’optoiuètre de Beyne, portant un écran de Tsoharning n° 4, devra être au moins' égale à 10,05, après 45 minutes d’adaptation dans l’Obscurité, Lorsqu’il est fait limoge de l adaptomètre de Wilson, le seuil lumineux morphoscopique ne devra pas être supérieur à 0,18 bougie-hectomètre carré, après 45 minutes d’adaptation dans l'obscurité complète. (6) L’acuité visuelle doit être mesurée au moyen de la série des optotypes de Landolt, présentée à l’aide de l’optomètr? de Beyne, éclairés à 15 lux et examinés à la distance Idle 5 mètres. (7) I/€s hétéropihories doivent être recherchées par la méthode du cylindre de Maddox, à la distance d« 5 mètres. Toute ésophorie supérieure à 10 dioptries prismatiques, toute exophorie supérieure a 5 dioptries prismatiques, toute hyperphorie supérieure à 1 dioptrie prismatique est élimi- natoire (1). • Standard de vision n° 3 (SVA/.’Î). L’acuité visuelle doit être égale au moins à 5/10es pour chaque œil pris isolément et sans correction par dés verres, ou au minimum 3/10e" corrigible à 8/10e‘ par les verres correcteurs pour tout œil dont l’acuité visuelle, sans être inférieure à 3/10e“, u’atteint pas 3/UT (2). B) Standards de perception des couleurs. Standard n° 1 (SCA/J). Le candidat doit présenter une perception normale des couleurs, celle-ci étant examinée à l’aide des tables pseudo-isochromatiques1 d’Ishihara (7e édition et suivantes) à l’exclu- sion de toute autre méthode. Standard n° 2 (SCA/2). Le candidat doit être capable de distinguer correctement les feux rouges, verts et blancs utilisés dans la navigation aérienne. L’examen sera pratiqué, pour les isujets commettant des erreurs au cours de la lecture des table» pseudo-isodhroma tiques d’ïsfliihara, à l’aide d’une lanterne à feux colorés présentant an candidat la lumière transmise par de» écrans colorés éclairés à 5 lux, correspondant à la couleur des feux utilisé» dans la navigation aérienne, examinés durant une seconde et vue à la distance de 5 mètres, sous un angle visuel de trois minutes (3). Les feux ne seiront présentés qu’une seule fois, un par un. Tout sujet commettant une erreur dans la reconnaissance .du rouge-aviat ion, du vert-aviation el du jaune-aviation sera obligatoirement éliminé. Aucune tolérance ne sera admise, aucune nouvelle présentation des feux ne sera accordée (4). (1) Voir note (7) de la page 4'. (2) Voir note (0), page -t. (3) Les couleurs des feux de signalisation utilisés dans la navigation aérienne sont le rouge-aviation, le jaune-aviation ÿt le vert-aviation définis par la Commission internationale de l'éclairage (Cambridge, 11)31) et caractérisé» par les valeurs approximatives suivantes de la longueur d’onde et de la saturation, le point d’égale énergie étant adopté comme point do référence colorimétriqué : COULEURS. LONGUEUR D’ONDE DOMINANTE SATURATION PAS INFÉRIEURE en •/o à PAS INFÉRIEURE A PAS SUPÉRIEURE A Kouw-aviation 0,610 0.5S4 0,406 0,504 0,545 90 p. 100 07 p. 100 42 p. 100 Jaune-aviation Vert-aviation. . Le blanc aviation n’a pas encore été défini en coordonnées trichromatiques. Oe terme est employé pour désigner dés couleurs blanéhes ou la couleur non modifiée d'une lumière incandescente. (4) Le médecin expert inscrira sur le livret médical du candidat le résultat de cet examen sous la mention : Vision des couleurs anormales mais compatible avec la sécurité (si le candidat satisfait «aiux condi- tions du standard 2) ou bien : Vision des conteurs anormales et incompatible avec la sécurité (si le can- didat ne satisfait pas aux conditions du standard 2) et cela indépendamment de la décision d'inaptitude prise à l'égard de l’intéressé pour oe jnotif, aux fins d? classement du sujet dans les divers emplois qu'il peut être appelé à occuper, au sol, dans son unité, formation ou service. III. — Examen oto-rhino-layngologiqub. Les candidats au personnel navigant et le personnel en service doivent présenter l’inté- grité anatomique de l’oreille moyenne et de l’oreille interne. Toute perforation tympanique, même asséchée, même punctiforme, est éliminatoire. L’otite moyenne sèche, chronique, adhe- sive, est éliminatoire. Les tympans particulièrement minces et cicatriciels seront considé- rés comme compatibles avec le service dans le personnel navigant en fonction de l’état de la perméabilité tuba ire. La mastoïdectomie simple, correctement cicatrisée, ne constitue pas une cause d’élimination. j La perméabilité tubairei doit être satisfaisante. Les fosses nasales doivent être normalement: perméables. Les déviations de la cloison nasalq, les hypertrophies des cornets, même unilatérales, lorsqu’elles provoquent une dimi- nution sensible de la perméabilité nasale, constituent une cause d’élimination temporaire ou définitive, suivant leur curabilité et le résultat fonctionnel post-opératoire. Les processus infectieux aigus ou chroniques, siégeant au niveau des voies respiratoires supérieures ou des cavités annexes des fosses nasales, constituent une cause d’élimination temporaire ou définitive, suivant leur curabilité et le résultat post-opératoire. La fonction d’équilibration eft l’appareil vestibulaire doivent être normaux. La denture doit être en bon état et le coefficient de mastication égal au moins à 50 p. 100, compte tenu des appareils de prothèse. STANDARD D’ACUITÉ AUDITIVE. Standard d'audition n° 1 (SAA/1). La voix chuchotée tToit être perçue, pour chaque oreille, à une distance de 5 mètres au moins, pour les phonèmes aigus et les phonèmes graves (1). „ Lorsque cette condition minima n’est pas réalisée, il sera pratiqué un examen audio- métrique, à l’aide d’un audiomètre standard à tonalité pure et le sujet étant placé à l’inté- rieur d’une chambre insonore (2). Le déficit auditif, constaté par voie aérienne, ne devra pas êtie supérieur à 20 décibels pour chacune des fréquences de 500, 1.000, 2.000 et 4.000 cycles par seconde, pour l’oreille la plus sourde. Standard d’audition nH 2 (SAA/2). * La voix chuchotés doit être perçue, pour chaque oreille, à la distance de 3 mètres au moins pour les phonèmes aigus et les phonèmes grave» (1). Lorsque cette condition minima n’est pas réalisée, SI sera pratiqué un examen audio- métrique, à l’aide d’un nu,diomètre standard à tonalité pure et le sujet étant pla'cé à l’inté- rieur d’une chambre insonore (2). Le déficit auditif, constaté par voie aérienne, ne devra pas être supérieur à 30 décibels pour chacune des fréquences de 500, 1.000 et 2.000 cycles par seconde pour l’oréille la plus sourde. Standard d’audition m° 3 (SAA/3), La voix chuchotée doit être perçue, pour chaque oreille, à la distance de 1 m. 50 au moins pour les phonèmes aiguës et les phonèmes graves (1). (1) L’acuité auditive doit être recherchée dans une pièce peu bruyante, l’oreille testée étant dirigée 'vers l’otologiste et l’oreille non testée étant obturée "par un aide au moyen de l'index introduit dans le conduit auditif externe. En outre laide masquera avec la main le champ visuel de l’examiné du côté de lotologiste, afin de supprimer toute possibilité de lecture sur les lèvres. (2) Les qualités d’insonorisation à'requérir d’une telle chambre,, seront définies par une instruction technique ultérieure. Epreuve de tolérance atix hautes altitudes. Le personnel navigant destiné à constituer les équipages des avions volant aux hautes altitude® (au-dessus de 8.000 mètres) doit subir, avant son affectation définitive, une épreuve d’altitude au caisson à dépression. * Contrôle de la persistance de l’aptitude au personnel navigant. Le contrôle médical périodique de la persistance de l’aptitude au personnel navigant est assuré : 1° Par les médecins-cheffs des unités qui doivent pratiquer : a) Un contrôle médical périodique sous forme médical semestriel obligatoire pour tous les meralbres du personne!! navigant; h) Une surveillance médico-physiologique constante de ce personnel, instituée pour dépis- ter les syndromes insidieux qui viendraient à éclore dans l’intervalle de deux examens à date fixe, Le médecin-chef de l’unité a le devoir d’examiner un membre dü personnel navigant chaque fois qu’il estime que ce dernier se trouve dans un état physique susceptible de dimi- nuer temporairement son aptitude à accomplir les services aériens correspondant à sa spé- cialité. Cette mesure s’applique en particulier aux pilotes et élèves pilotes ayant subi un accident de vol ou convalescents après une mal ad le (1). Le médecin de l’unité inscrit les résultats de son examen sur une fiche individuelle de surveillance médico-physiologique du personnel navigant (modèle n° 319 Santé Air, ancien modèle II) dont l’exemplaire cartonné prend place dans le dossier médical de l’intéressé et le feuillet détachable est adressé au fichier médical central du personnel navigant de l’armée de l’air (Direction du Service de Santé de l’Air). Lorsque le médecin de l’unité estime que le sujet examiné présente une déficience phy- sique susceptible d’entraîner, soit une inaptitude temporaire au service aérien devant excéder deux mois, soit un examen médical plus approfondi, soit une inaptitude défini- tive au personnel navigant, il doit en rendre compte au commandant d'unité et lui demander de présenter l’intéressé devant le centre d’examen médical du personnel navigant de l’aviation le plus proche et qui, seul, a qualité pour prononcer une inaptitude tempo- raire supérieure à deux mois ou pour proposer au commandant le reclassement ou la radiation de l’intéressé (2). 2° Par des examens revisionnels subis régulièrement devant un centre d’examen médi- cal du personnel navigant de l’aviation : — une fois par an pour les pilotes; — une fois tous les deux ans pour les autres catégories de personnel navigant; — en tout temps à la demande du commandement. Dans les territoires d’outre-mer (Maroc, Algérie, Tunisie exceptés), l’examen revision- nel périodique est confié à des commissions médicales locales dont la constitution et les attributions font l’objet d’instructions particulières. Un examen revisionnel sera, en outre, subi devant un centre d’examen mé.dical du personnel navigant à l’issue du séjour colonial. A la suite de cet examen périodique, ou provoqué par le commandement, le médecin- chef khi centre d’examen médical du personnel navigant adresse au Service du personnel de l’armée de l’air, à la Direction du service de santé, au Service central mécanographi- (1) Référence : Instruction technique n° 370/Santé, du • 26 mars 1941 et note de sendee n° 3193/ S. S. A.-2 du 22 octobre 1943. (2) Il est formellement prescrit que, lorsque le Sujet examiné ne répond pas aux conditions d’aptitude physique exprimées par le présent règlement, il doit être obligatoirement présenté devant un centre d'exa- men médical du personnel navigant qui, seul, a qualité pour proposer au Commandement les tolérances et dérogations pouvant être consenties en faveur de l’intéressé. que de l’armée de Fair, au commandant de la formation, unité ou service dont relève l’in- téressé, ainsi qu’au médecin de l’unité, soit un compte rendu d'aptitude indiquant le profil- aviation de l’intéressé, et dont la durée de validité est expressément limitée à un an ou à deux ans suivant l’emploi occupé ou postulé, soit un compte rendu d’inaptitude temporaire dont la durée ne peut excéder trois» mois1 (1), soit un compte rendu d'inaptitude définitive au personnel navigant. Lorsque le profil-aviation de l'intéressé s’est trouvé modifié et ne répond plus aux qua- lités physiques requises pour sa spécialité, il est joint aux comptes rendus adressés au Service du personnel de l'armée de l'air et à la Direction du service de santé de l’air un rapport succinct précisant éventuellement les tolérances que l'on peut consentir, eu égard à la nature de l’infirmité en cause, et sur les possibilités éventuelles de reclassement du sujet dans une autre spécialité. En aucun cas, les dérogations consenties ne devront faire tomber l'aptitude physique du sujet au-dessous des standards d'aptitude prévus par les accords internationaux d'aéronautique civile. Le Sec rétaire d’Etat aux forces années « Air », Maroselli. TABLEAU DES STANDARDS REQUIS DANS LES SPÉCIALITÉS DU PERSONNEL NAVIGANT. Les standards à requérir pour les emplois du personnel navigant sont les suivants SPÉCIALITÉS. APTITUDE PHYSIQUE générale. ACUITÉ VISUELLE. PERCEPTION DES COULEURS. ACUITÉ AUDITIVE. Elève pilote. . ; 1. 1 1 1 Pilote d’avion de guerre Pilote d'avion de transport, de liaison et de 1 1 1 l planeur lourd. . . 1 2 1 2 Pilote d'avion léger et de planeur léger 2 2 2 2 Navigateur 2 2 2 2 Bombardier 2 2 2 2 - Radiotélégraphiste de bord 2 2 2 1 Radiotélégraphiste navigateur 2 2 2 1 Mécanicien volant 2 3 2 2 Convoyeuse de l’air 2 3 ' 2 3 Parachutiste d’essai 1 1 2 2 N.-B. — Un règlement particulier fixera l'aptitude physique aux fonctions de contrôleur de piste et de contrôleur d’aérodrome. (1) Sauf pour certains cas particuliers : fractures «. 31 2271. — PARIS. LI MOSES, NANCE, — 1948 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. i*r modificatif à l'instruction n° 2600 S. S, A./2 du 30 décembre 1947 (B. O. Air, 1948, page 8) sur l'aptitude physique au service dans le personnel navigant de Varmée, de Voir. 1° Remplacer le titre de 1'instruct ion par le titre suivant : « Instruction sur l’aptitude physique aux emplois du personnel navigant de l'année de l'air et à certains emplois n’exigeant pas obligatoirement la détention d’un brevet militaire du personnel naviguait. s> 2° Ajouter un paragraphe G aux dispositions générales (à la suite du paragraphe 5 se terminant par... « des besoins en spécialistes »). « G. L'aptitude phys que à certaines fonctions ou à l'exécution de certains services par du personnel de l'armée de Fair, qui ne détient pas obligatoirement un des brevets mili- taires du personnel navigant (pilote de planeur léger, convoyeuses de Fair), est également déterminée par la présente instruction. » 3" Ajouter in fine à la suite du dernier paragraphe de l’instruction : « Le personnel visé au paragraphe 6 des disposition® générales, est soumis à un examen médical initial d’aptitude physique. Il doit également subir des examens révision nets : « — en tout temps à la demande du commandement; « — suivant une certaine périodicité, variant avec les fonctions ou les services accomplis. « Cette périodicité est fixée à un an pour le personnel volant comme pilote sur planeur léger et à deux ans pour les convoyeuses de l'air. » « Les examens Initiaux et les examens révisionnels sont effectués : « — pour les p lotes de planeur léger, par les médecins de Faix des formations aériennes; « — pour les convoyeuses de Fair par les centres d'examen médical du personnel navigant. » I" Remplacer le tableau annexé à l'instruction par les deux tableaux ci-après : 1. — TABLEAU DES STANDARDS REQUIS DANS LES EMPLOIS TENUS PAR LE PERSONNEL NAVIGANT. Les standards à requérir pour les emplois du personnel navigant sont les suivants : EMPLOIS TENUS. APTITUDE physique générale. ACUITÉ VISUELLE. PERCEPTION des COULEURS. ACUITÉ AUDITIVE. | Elève pilote 1 1 1 1 Pilote d’avion de guerre 1 1 1 1 Pilote d'avion de transport et de liaison 1 2 1 2 Pilote d’avion léger • • • 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 Radiotélégraphiste de bord 2 2 2 1 iRadiotélégraphiste navigateur. . 2 2 2 1 Mécanicien volant 2 3 2 o 1 1 2 2 ’ f 1 N. B. — Les standards ci-après seront requis du personnel possesseur du brevet militaire de pilote d’avion, candidlat au brevet de pilote militaire de planeur lourd ou détenteur de ce brevet : 1, 2, 1, 2. /NGLOSVZlf Sfù s SCHOOLS AIR FIELDS “ AIR DEPOTS BTC EXECUTIVE CENTER OF STUDIES OF AERONAUTICAL BI0L0G1 CîT.Ï.'b.a.) Colonel GRANDPIERRE-DIRECTOR 36 PERSONNEL Commandant LEMAIRE-PHYSIOLOGY Commandant GRAGNET-VIBRATICNS ULTRA-SOUNDS PHYSIOLOGY Lt Colonel G ALLOTIN-DOCUMENTATICK Lieut BIGEH-BIOLOGICAL CHEMISTRY Lieut BRICE-BQÜIPMENT DIRECTEUR DU SERVICE DB SiNI> PE L«AIR G9aeral CLERC FRENCH AIR MINISTRY I LABORATORY ALGIERS ~mpmjrvsnsiJM 20 PERSONNEL services Techniques LABORATORY NANCY "TO3TÔR mm 20 PERSONNEL CMT1R D'EXAMEN MEDICAL DU PERSONNEL NAVIGANT DE L’AVIATION DE PARIS (OTmTNVpV) Lt Colonal DUGUET 24 PERSONNEL Commandant FALCCKNBT-OTOLOGISTB Captain® BOUhDINAUD-GENEKAL MED Dr. NOGER-OPHÏAIMOLOGISTE Dr. PLAS-CARDIOLOGISÏE Ëxtrait de La Médecine Aérqna'iUque, -N° 1, Janvier 1947. te comportement de la parallaxe stéréoscopique en anoxémie * par Duguet (J.) Médecin-Commandant Il a été beaucoup discuté de l’importance de la vision stéréoscopique pour l’aviateur, et certains auteurs se sont autrefois longuement atta- chés à en démontrer l’intérêt pour l’exécution correcte de cette maœu- vre toujours délicate que constitue l’atterrissage. Il est de fait que, en raison de leur inertie, les altimètres n’inscri- vent leurs indications qu’avec un certain retard lorsque l’avion se trou- ve en montée et en descente rapides et continues. Le pilote ne peut ainsi compter que sur son appréciation personnelle de la profondeur au mo- ment où, amorçant sa prise de terrain, il doit calculer la hauteur à laquelle il commencera son arrondi, et la distance à laquelle il posera les roues de son avion afin d’atterrir correctement, c’est-à-dire ni bru- talement, ni trop long, ni trop court. On a donc cru devoir rapporter, autrefois, une grande partie-des ac- cidents et incidents survenant au cours'des atterrissages à une vision stéréoscopique défectueuse (1). Dies s Statistiques ultérieures ayant abaissé considérablement la.proportion de ces accidents imputables au personnel, il a fallu réviser cette opinion. D’ailleurs, Jongbloed, adop- tant une position inverse, n’avait pas tardé à soutenir et démontrer que même la vision binoculaire n’est pas, indispensable à la réalisation d’un atterrissage correct,, pour autant que le.pilote soit convenablement entraîné. Observant un certain nombre dfiviateurs qui accomplirent chacun cinq atterrissages* le premier avec l’aide des deux yeux, les suivants avec l’œil gauche obturé, il ne,peut noter de différences ap- préciables dans l’exécution technique de la manœuvre. Il semble que les divergences d’opinion ainsi manifestées provien- nent pour une part d’une certaine confusion dans ce que l’on convient d’appeler « la vision stéréoscopique ». En réalité, il faut distinguer la perception du relief et des distances du sens stéréoscopique. La .prê- (*) Travail du Centre Has dè vision stéréoscopique . 10 Parallaxe de 100 à 60 secondes 15 % Parallaxe de 45 secondes d % Parallaxe de 30 secondes 11 % Parallaxe de 20 secondes ou moins 5-5 % Le sens stéréoscopique; représentant une opération mentale com- plexe, il est intéressant de rechercher quelle peut être l’influence dt l'anoxie sur son comportement'en altitude. Wilmer et (1918), examinant au caisson à dépression, à l’aide d’un stéréoscope ordinaire, sujets possédant un sens stéréoscopique normal et trois sujets subnormaux, ont constaté un trouble de cette fonction en altitude chez un sujet de chacun de ces deux groupes. Mais la technique utilisée par ces auteurs manque de précision et leur compte-rendu d’expérimenta- (1) Les appareils à aiguilles présentent l’inconvénient de laisser intervenir le sens de l'observation et un certain nombre de facteurs secondaires de la vision du • relief et des distances (dimensions des images rétiniennes, parallaxe de mouvement, etc...). Leurs indications sont donc très relatives et Cantonnet a constaté que des individus possédant une vision binoculaire normale peuvent donner des réponses * variables, alors que d’autres, présentant un équilibre oculo-moteur peu satisfai- , sant, arrivent parfois à des résultats relativement bons. D’autre part, l’épreuve qui consiste à rendre nulle une parallaxe est plus facile que l’évaluation d'une dif- férence de profondeur; elle permet à un sujet entraîné de réaliser une moyenne d’erreurs très faible, correspondant à une parallaxe de 3 a 4 secondes. Beyne et Monnier, examinant 100 sujets jeunes et emmétropes à l’aide des stéréo- grammes et de l’appareil à aiguilles de Howard-Dolman, n’ont trouvé aucune cor- rélation entre les mesures de parallaxe stéréoscopique faites par ces deux méthodes et concluent à l'intervention de deux modalités physiologiques différentes de la vision des distances (Beyne et Monnier" : Sur une méthode pratique de mesure de la visipn du relief et des distances chez l’aviateur, 1946. A paraître). (2) Ges mesures ont été. faites à' l’aide des stéréogrammes du Service Géographi- que National, examinés avec le stéréoscope S.OM. Rosch, utilisant une autre technique, estinle que le plus- "petit écart angulaire stéréoscopiquement mesurable serait de l’ordre de 5-6 secondes. V ’ tion demeure assez peu explicite (1). Heinke (1942) a étudié à l’aide de l’appareil anaglyphique de Koch les modifications de la vision spa- tiale en altitude (2), Les recherches furent effectuées sur douze su- jets de 19 à 24 ans, soumis au caisson à dépression à des altitudes fictives de 5*000, 6.000 et même dans certains cas 7.000 mètres. I,es variations du seuil de la vision spatiale, par rapport aux valeurs no- tées au sol, n’apparurent que très peu de temps, deux minutes environ, avant l’apparition du coîlapsus dû au mal des hauteurs; Nous avons essayé de serrer de plus près le problème en recherchant la valeur de la parallaxe stéréoscopique en altitude à l’àide des stéréo- grammes du Service Géographique National, examinés avec le stéréos- cope S.O.M. Sept sujets de 17 à 40 ans, emmétropes ou corrigés, fu- rent soumis au caisson à dépression à une altitude fictive de 6.000 mè- tres, les mesures d’acuité stéréoscopique étant faites au cours de pa- liers à des altitudes intermédiaires ou directement à 6.000 mètres (vi- tesse ascentionnelle de 10 mètres/seconde). La parallaxe stéréoscopi- que limite était obtenue en prenant, après examen à chaque palier de deux stéréogrammes différents, la valeur angulaire parallactique cor- respondant à la construction de la dernière figure pour laquelle le sujet parvenait à identifier correctement la position des quatre silhouettes secondaires par rapport à la silhouette principale. Quatre sujets ont conservé la même acuité stéréoscopique pendant toute la durée de l’épreuve : i° M..., 28 ans, Parallaxe stéréoscopique au sol : 20”. Au cours de paliers successifs à 1.500, 3.500, 4.500, 5.500 et 6.000 mètres, la parallaxe demeure à 20” (fig. 3). • 20 C..., 17 ans. Parallaxe stéréoscopique au sol : 20”. A 6.000 m. : 20”. 30 H..., 21 ans. Parallaxe stéréoscopique au sol : 30”. A 6.000 m. ; 30”. 4° R..., 20 ans. Parallaxe stéréoscopique au sol : 20”. A 6.000 m. ; 20 , ■ Ci) Wilmer W. H. et Berens Ç. — The effect of altitude on ocular functions. The J. of the Amer. Med. Assoc., 26 oct. 1918, 71 (17) : 1394-1398- (2) Heinke E. — Das Raumsehvermogen im Unterdruck. Luftfahrtmed., 1942, 6 (9-3) : 174-182. / V- •• - - Le stéréoscope de Rollman-Koch présente à examiner deux demi-images dune pyramide pointue quadrangulaire, l’une de couleur rouge, l’autre de couleur verte. Un verre coloré, placé devant les deux yeux, absorbe la couleur de l’une des image; mais laisse subsister celle de l’autre. L’objet-test apparaît ainsi en traits noirs. Un index manœuvré par l’examiné doit être amené sur ce qui, en vision stéréoscopique, lui paraît être le sommet de la pyramide et indique la hauteur stéréoscopique de ràbjetftett. La mesure de cette hauteur, pour diverses distances des demi-images, donne la valeur relative de la vision spatiale. / ' » ■ " ■ ;':V ' _ * Deux sujets ont présenté au cours de l’épreuve, vers 4.000 mètres, ' une élévation temporaire de la parallaxe limite, sans aucun signe concomitant de déficit psychique ou de mal des hauteurs. L’ascension fut poursuivie et les mesures de parallaxe faites à 6.000 mètres mon- trèrent une récupération complète (fig. 3) : 5° C..., 38 ans. Parallaxe stéréoscopique au sol : 45”. A 3.000 m. : 45”. A 4.000 m., la parallaxe s’élève à 80”. A 5.000 et à 6.000 m., elle est â nouveau de 45”. 4 6° R..., 40 ans. Parallaxe stéréoscopique au sol : 30”. A 3.000 m. : 30”, A 4.000 m. : 60”. A 5.000 m. : 80 ”. A 6.000 m., la parallaxe enbrdoasoajpvs awrr*JB<4 Altitnds Fig. 3. — Comportement de la parallaxe stéréoscopique limite lorsque croît l’altitude. revient à 45”. Le sujet, cyanose mais parfaitement lucide, prend son inhalateur d’oxygène dès la fin de l’examen stéréoscopique. Chez notre dernier sujet, l’épreuve fut encore plus démonstrative : 70 B..„, 23 ans. Parallaxe stéréoscopique au sol : 20”. Ascension directe à 6.000 mètres avec une vitesse ascensionnelle de 10 mitres1 seconde. A cette altitude, le sujet se penche sur le stéréoscope et bal- butie des explications confuses sur la position des silhouettes secon- daires de la première figure qui lui paraissent toutes situées en avant de la silhouette principale. La parole est lente et saccadée; légère pâleur du visage. On redescend à 5.000 mètres; le déficit psychique disparaît aussitôt et la parallaxe stéréoscopique, précédemment incal- culable, revient à 20”. Remonté à 6.000 mètres après un court palier à 5.000 mètres, le sujet se comporte cette fois normalement et con- serve une parallaxe de 20” à cette altitude. Conclusions Le sens stéréoscopique paraît être une fonction mentale particuliè- rement résistante à l’anoxie. . Les sujets examinés par Heinke avec une technique moins précise que la stéréogrammétrie ne présentèrent de perturbations notables de la vision spatiale qu’au seuil du collapsus par mal des hauteurs. Notre expérimentation n’a pas été poussée jusqu’au stade pré- syncopal de l’anoxie, car nous n’avons pas dépassé l’altitude de 6.000 mètres, mais nous n’avons pu constater chez aucun de nos sujets une différence appréciable entre les valeurs de la parallaxe stéréoscopique limite mesurée au sol et à 6.000 mètres. Toutefois, il est intéressant de noter la légère parésie psychique d’ordre anoxique provoquée chez certains sujets par le franchissement du seuil physiologique d’adapta- tion normale à l’altitude, vers 4.000 mètres, et manifestée par le relè- vement passager de la parallaxe stéréoscopique limite. Manuscrit reçu le 13 novembre 1946. attention CONFIDENTIEL MINISTÈRE DE L’AIE fc* 4 ' t 1 *.* *■ ' !• . 1 ' * ’ % : i ? . CENTRE D’EXAMEN MÉDICAL DU PERSONNEL NAVIGANT DK L’AVIATION DE I PARI S' Ci : =! ' N0M ; Crrciclc ' ■ • - Corfjs .* ■■— — DATE DE L'EXAMEN SPÉCIALITÉ CONCLUSION DE L’EXAMEN I rr 1 \“tfé • Ir1 *- ;■ ; .-lîtfAxîPÎMit ■!? 1 .• ? : ’li’V I:’1 <’ Nota. —» Cette enveloppe est à utiliser pour tout transfert du dossier médical d’archiVes de l’intéressé. y iu. • i -■ * " r *• i ■ * “ ■ • I i ; ! 111 ■ - “ *■ t i lit 4 : y r\ -. •,» ; ! » ■■■ % I W\L- ; ' 1 ' % • t; y. 3*2 • . ■ 0 ‘ MOM. 13 Oct j* 2p Oat 4>r jj/vte OF wggrtfrr. 10 Ifovefti - , • • 4 tho French aeronautical-medical or’ cmUatioa which is under the Air-Ministry is “ ■ ' ou il.1 loti n taii ' report#* She ai actors o': die different sections and chose a consid- ered mon t Interesting jy repre s enta •& ve oi* the .air fenhni-nxl Liaison officer ore inter- viewed• The followin French aero-mcdical _oms arc inclosed and expk ined; a. Aero-medical or aaizatio.it.1 chart Jjf« Directors of the? diX’x'orent la* oratorio.- and the rujdoor of workers in each c. The French/a .tiiual oxai:driauiou _ or lints and air or.w d. Fre*iOh ; .edicai -ooicacc shonia -die tlii; rar-s or requirèma its tn ,;as« s ». the examination ©e Audio ran test f* Dopth-percaption tost usin a rench. stereoscope and designed FOKM 17A mlssien cr tSaa revelation of its con» f ««varf.ctyrra sr ou> rows *mca * cassi***». sAoozars «.t. i« ii« USCLASSIFBÎD | REPORT KO I ■ t 8 PAGE MQ & , Distx‘5 butien by Originatorj ÛSAP1 s Wh. Paris 7 Inels* ’orijinal and 1 positiva copy oC each) ij , For:.' ,268 French Lied!cal He.suit Pom Audram test * • * » y3;, Frorr * Air‘Force Physical lb amination ;4 9 Req iiransnbs or minimum on ihysicai Examimtion ,■£ j French Aero-Jisd OrpauiK&ti o? Chart , 0, Eeoo\ t by Col D agues t :n Stoi eosoops d® pth-perds»ptxo:a jr'i : î’îodt. cal Envelops Amoraa officer* èQ s/ /< Cjf Hz?' l/iïÆjir 4‘" ' F/ 3. mifiNTÏKfî ‘ Colonel, USAF Air Attacho * , i . U. ii Cî.âôSI I1 iuiD n 3? éïït NO. 4—— - i -- -- - pag4 no 9- » 1, On 13 Goto ber 1S48 a member of bho Air Technical liaison Office interview îd General Clerc «s lied leal Division aau bho following informa cri on was detained on bhe -reach Aeronautical-!led!cine Division of the Srsnch A ,r Ministry* • a* General Clerc is director of une "Service of Health for Air” v ich is directly .cider the French Air Minister* (Sad inclosur ., 5) îîndor Générai. Clerc is the. iaost important French Ac rô-îviedi cal Bureau -"Service Technique" which is broke a don i i- four separate units* (1) Center of Studies of Aeronautical Biology (C»EP3»A») (2) The Algerian La .oratory (3) Xho Haney laboratory (4) Center Medical Examinabion of Aviation Personal in Paris (C*E.,;..*IT*P^ b© G*E*B.A. is a small laboratory located at 24 Blvd* Victor, Paris, Franco. There are a total of approximatoly 40 personnel working in this laboratory under Colonel G rand pierre who is the director» The following personnel are the meet important and were in servi owed • a) Colonel Grandpiorro - Director Commandant Loraair© Physiology Commandant Gragno t « Physiology, Titra Sound, and Vi bra trim Lto Colonel Gallauin «• Documentât:, on Lto Biger - Biological Chemistry Lt# Brici - Equipment (a) Lto Brice at present is experimenting with a new oxygen system, He is trying, to combine all iho'best features of ths Gormfu, English, and American masks c r systems into on© new ‘roach type, . This new French mask is still in the "drawing board" stage but he lias promised a full repor- will he given this off ice ? I ; a the .results are obtained and the mask is beyond the prototype stage. 0») Lt. Colonel Gallauin in the c ocumonbation department has had many obstacles bo overcome. Primarily it is the lack of funds bo obtain ooks* documents, etc», gîk.1 to have a complote lib- rary or reference file. Ho has overcome this.by not purchasing every book or ar iclô v/riuter on aero-medioino bub -y carrying summaries on the above items and when reference is needed on a défini be subject, to then purchase the book» He nagMuny arti- • cles on Russian a e r o-me die in: which have been translated to French and are very interesting* These articles'ma;, >© obtain©- if needed. (c) Colonel Grandpierre is supervising the building of a centra- fugial machine which is expected to be in operation sometime in 1950o This machine is simila r bo the type that has been dis- carded at ;,v*i.ht Field as unsatisfactory* Zt. The Algerian Laboratory, under Doctor Malmejae, can© into importance when the* Gormans occupied iîxp riment© were carried on in Algeria from 1940 thf rgh 1144,,. When Franco was liberated most of the medical personnel returned to Paris bu*-: .eft the equip:.*© fît in Algeria* Doc ten" t'aime jac nov/ has a total of 2© persons working nder him.-, All desert conditions, stc., ©.re tested in this laboratory» 3» The Haney Laboratory is 'headed uy Doctor Fraick whe specialises in physohology. This laboratory has a total of about 20 personnel also* It was used chiefly during the mr \ ..cause of its location unci the nearness to the actual ocmb&t conditions, G»F»M»H*P* (Center Medical Examination of .Aviation Personnel.in Paris)is under Colonel J.. Dugnet® ' There arc a total of 24 personnel ;orkxr... there of which the follows 11 ?u ti os t :■•. or • *■ . ;• Vc.ili. Ï in «V w»!B9f to an uawllwrtwd pei*ov» isprchlbit** bp 1 one! dvla c-C th* United Otstss v/RiRn 1-3 rae-ring 3? U13 ;; U ;C.L*li>oI I D | r:J' *.sp:0R:---3 Vi, -:;3 u.j. p.-si o«d 32, . - - ts 1rs«8* I ( . OC8 Fcî?m 17C * mission or tbs . us contents ' ' ■* : .. f.WW if Î > ' t ' . i.'i) * n '4 a* Colonel J, Duguot - Director hod i cine-‘Comandonb Falcomiot Kadioino*Cap tain dordinûud Doctor No or Doctor Fias I b* Colonel fuguet is a Doctor of Uodicinc and specialise* in Opbrthalir:,egy* 1’odibino-Conr.iaadant Palcomct in Otalogy* liodioine-Oo stain lordinaud in Gen rail fedicin i, Doctor No or in Ophthalmology end Dr* Flos in Cardiolocy* o« In sedition* to the military doctors, thoro is A staff of four noted Î civilian who aro under French Air Force contract for consultation purposes* The CoH»i.I*NoPi controls or actually gives all physical examinations to pilots both 01**111 an and military* throughout France there are 400 French civilian doc Ors who have coon accredited by the French Air Ministry and C*E,M,JI*P* to ive physical examine ations for civilian private pilot licenses* ïho e for private, pilotsp however* must pass through Colonal Duguot«s office before final approval and issuance of a private license* Actually Colonel Duguet*s office givas physical examinâtions -for I civilian-commercial license, civilian**transport licorne, and French Air Force pilots and crow.' \ ; 6* Inelosure No* 2 is the current physical exa rdnatlcn . Ivon to all French Air Force personnel. Inclosure Ho* 4 Hots the requirements or minimums which fomst be a oh- f ievsd in the examination* Inclosufe No4 1, "Form 26Cr is f illed out in quadruple by tho examining doctor shaving the rosul bs* Distribution is o« follows t a* 1st c py •* stays with the examining o;dccr b* 2nd copy « goes to the Squadron Commanding Officer c* 3rd copy - oos to she individual concerned d* 4th copy « goes to bho Smadron Jlodica . Officer • • Through inis distributton' of. Form 268 everyone «concerned is informed* 6* Inclosuro Ho.* 2 is a .sample copy of bho audhogram test* Eifory pilot and crow member is given the .audio teat* It seems* that Doctor Duguet hag tried several method» ) to insure an accurate to t* '//fccn fche audiogram was initially used tho person to be examined wai placed in a soundproof room and with the aid of on interphone w; « asked if ho wore- ready for the tost* This proved inaccurate be cause mi tho in erphon: sourd involved* Now they have discontinued using tho inter• hone a;id are using an; .sotrical si n trat alerts the examinee tolling him that the to.t is i;i progress* Thi push-button is still employed to* notify the doctor that, the sound has completely diminished or lias just started, whatever tho case may ue*.: tilth the Freroh apparatus they, have put In bo '.so! a micro«switoh which automatically s tops the volume krob on :ho outside* thus giving c. I more accurate teat* The nàso o.< the machine is "Audit metre" typo 3«A« iî*.9l6« ?i Another inter best 'every examinee is ;he cardiac oxasei gif x is recorded temporarily on a scope ana if oxamluee does ot come up to the mihimuim re~ \ a photog;raph is made of bho aco_-e% If the applicant la a civil ice: this re cor, jis kept in case of an "unexplained crash"* Q* The test for dopth-geroeption has been chan cd from the American type of lining [up. pc -s from a distance, (incleauro Ko* 6)* Colonel Du.uot :iae employed a sberaoscepe. {affair hi eh oan bo at a desk and ta ie* The examineT $ eyos are roasured bad ho is then told to look’into bho stereoscope. On if are picturafj-of towers,. dhurehés, and boatsn In every picture there aro three i boras, a ballon, a triante* and a. cross* usual!;. placed abevo the building, church or bower* One ol the items iq siiphtly behind, one even 1 bh the object, and one In front of tho object* In the bes« hero are e:. ht builds la s and each one is more difficult or the dimensions ire closer thus nakin; it a ;ood depth perception test . Only oorroob answers are taken into considéra cion jut f «ere is a maximum tiae for each picture depending On the examine3*s age gfOdp* Indosui‘0 îîoo 7 is the envelope in vhivh the medical records are kept* On «• . -,7oat is tho nano, corpa, etc*, the la-o .of each examination- and the concilia;.. # veach .nomination» On the hack or the envelope is a complote record or every piece of jypapor in the radical folder* This saves considerable -Jime in looking fcfr di feront mw!*» *-tv. ■ '■• sn “wwilhortwf P3*,cn Is prr h;bted * :iOît; 3 do;«m*nt Informai; ™ al«~ct,.ia wa naî I . if CPI A ; 3T IT *1*5 •*» i wel t- \-v\ c tt» UWted States withia tbs meaning of t>3 ? UIvUUAjoAI-i.jD < •aw* ., || - - Act, 50 U. Si. 32, as amended. It» t«n»* ! ! 1 ltï2S^rcASWSri"' M.T/iâutfcfhrit*it#f . ■ * ~ ’ * , ‘ UrT GLAS 31 FI GD j • . . PAGE KO. È — .... » * 10» The French. Aeronau tlcàl-Medicine Program has .son retarded Tor «:hroe main - reasons as followsi ‘ . - i a. Insufficient : oral lacking’by the French Air , « i! b<>.; Five rears of war during which they made very littleprbgre^f-G-ith choir ? •rrmi experiments* , I , * j J* I • 4' • . * 1 Co Lack of money j . -4 r I 1 • ; . , 1 • • U. All thosd facts have left the French with a very sisal 1 blit well or ;u ni zed A©ro«Med Division» $ho directors know exactly what they usant bilt 'dug ‘to typical French \ custom they usually have to wait quite a time to obtain results or financial appropria- j tiens from the Air ministry» 12* At the present time there are approximately 100 coircnissionod officer-doctors | I in the French Air Force » îîot all tho officers! arc connected Erectly with aviation bub stationed with French paratroopers# L 13*. General Clerrp Colonel Grandpierre, and Colcnel Duguet hate plans For’develop- ment oC the Division* They have had quite a problem cf fioll.in. Aeronautics 1-Medicine to the Fronch Air Ministry* » , * 14» The report and enclosures will bo of iatordst# to the Copjiandin; General, Air > Materiel Command, Wright-Pat tors on Air -or ce Case,* Dayton, Ohio/ AfSl'% rciV-F. PRCPARING Of PI CfR : \P^dÂP PATRICK J. YÏ2SS// Captain t U3AP [/ Air Technical Liaison Officer a f NOTE: This document contains information affecting ths hat- | ~ . ,-.1-1 '*• «V n'tiîrner to ao unauthorbed pemoa b prohibited by I .ana: dt"vca of tho Unitad States within Ihs mesi'iing ef'tha g uKCi-i»&Il,,IED | iw. | ■isplane,: - Act, SO U. S*, 0.-31 and 32, as amendsd. Its trpns- ! : £5 FORM V&O /mission the favebtSop of Its contents | _ e/.*5!A T'. ■ . A 9 . ■■■■* « eï.tawi 1 nS.aVTW. «.t. J*M»f «V I». I»«*