mm ^ e cccc ccû^ar g* > <: cccc cjscccr: ç CET < ^KvS<«t plus communément stertoreuse. J'ai dit, un peu plus haut que cette forme est caractérisée par la perte de mouve- ment et de sentiment ; je dois à ce propos rapporter une observation curieuse qui prouve que la perte de senti- ment n'est quelquefois qu'apparente. En 1847, un jeune nègre fut pris de fièvre avec frisson. L'accès dura quelques heures, et pendant la période d'a- pyrexie il continua d'éprouver du malaise et une grande faiblesse. Le lendemain, après s'être exposé à l'ardeur du soleil, il fut subitement pris d'une céphalalgie violente et tomba presqu'aussitôt dans le coma. Quand nous l'exa- minâmes, il était complètement insensible : il avait l'œil fixe, la paupière dilatée, le pouls petit et dépressible, le visage couvert d'une sueur gluante. Il paraissait com- plètement étranger à tout ce qui se passait dans la cham- bre, et bien qu'on élevât la voix.pour lui parler, il ne donnait aucune marque qui pût faire soupçonner qu'il conservait l'usage de ses sens. Il fut soumis aux douches d'eau froide sur la tête et ne tarda pas à recouvrer sa connaissance. Quelle fut la surprise des personnes pré- — 16 — sentes lorsque revenu à lui-même, il leur répéta, en par- tie, ce qui s'était dit pendant ia durée de sa léthargie et nomma les personnes qui l'avaient approché dans la jour» née» et qu'il avait reconnues à leur voix. Forme ataxiquk. — Ce qui distingue cette forme des autres, c'est la jactitalion continuelle à laquelle se livre le maladev, c'est la sécheresse et la chaleur de la peau, la fréquence et la tension du pouls et une soif vive. Le ma- lade éprouve une chaleur ardente à laquelle il cherche à se soustraire en changeant souvent de place. Forme algide. — Cette forme se reconnaît à un refroi- dissement considérable de toute la périphérie du corps, sans que le malade en éprouve toutefois la sensation. Le pouls devient filiforme et cesse de battre à la moindre pression. L'haleine est froide, la voix cassée et le mala- de ne tarde pas à tomber dans une prostration complète. Lorsqu'à ces symptôrries viennent se joindre la diarrhée et le vomissement, la fièvre pernicieuse offre la plus gran- de analogie avec le choléra. Il peut arriver, ch&z différents individus atteints de fiè- vre pernicieuse, que l'un ressente une douleur violente à la région précordiale, et l'autre à la région épigastrique ou hépatique, ce qui, à la rigueur, pourrait constituer au- tant de formes différentes; mais ces types divers ne nous semblent pas mériter une description à part, attendu qu'ils sont caractérisés par des symptômes locaux faciles à re- connaître et à combattre. On se rendra compte de ce."' différents types si l'on admet, d'une part, que la fièvre prrnieieu.se e-l produite par un poison .méphitique. el, de l'autre, si on se rappelle que chaque individu, suivant son idiosynerasie, a toujours un organe plus susceptible que le reste d'être violemment affecté par certaines causes mor- bifiques. Si c'est le cerveau on aura la forme comateusey si ce sont les méninges, ce sera la forme ataxique, etc. Cause. — C'est un désir légitime que de vouloir connaî- tre la cause des maladies auxquelles nous sommes sujets; mais nos moyens d'investigations sont tellement impar- faits que nous n'arrivons que difficilement, dans nos re-< cherches, à des résultats précis. Toute maladie n'étant qu'une modification apportée dans un ou dans plusieurs de nos organes, on a dû naturellement chercher l'agent modificateur parmi les corps qui nous entourent ; de là la supposition de miasmes méphitiques comme cause productrice d'une certaine classe d'affections, Lancisi, médecin italien, est le premier, peut-être, qui ait émis des idées précises sur les émanations méphiti- ques dans un traité publié en 1695, intitulé : Des effets per- nicieux des marais. On admet généralement qu'un cer- tain degré de température est nécessaire pour la forma- tion de ces miasmes délétères. On invoque aussi l'influ- ence du sol et de l'état atmosphérique. C'est ainsi que les matelots sont rarement atteints de fièvre intermittente tant qu'ils sont en pleine mer ; ce n'est que lorsqu'ils appro- chent de terre qu'ils sont exposés à la prendre. L'archevêque Hébert, dans le journal de son voyage à travers les provinces hautes de l'Inde, dit : " J'ai deman- dé à M. Boulderson s'il était vrai que les singes aban- donnent les forêts pendant la saison malsaine ; il me ré- pondit que. non-seulement les singes, mais tout ec qui avait un souille de vie désertait tes forêt* pendant les mois d'avril et d'octobre. Les tigres se réfugient dans les montagnes, les antilopes et les cochons sauvages ga- gnent les plaines cultivées, et le? hommes, tels que les officiers militaires qui sont obligés de traverser ces fo- rêts dans la mauvaise saison, s'accordent à dire qu'on ne voit pas alors un seul oiseau dans cette affreuse soli- tude. Néanmoins l'on peut parcourir ces forêts sans dan- ger à l'époque où tombent des pluies torrentielles, ou lorsque le ciel couvert de nuages empêche les émanations d'avoir lieu. ( watson, Practice qfphysic.y Le docteur Ferguson relate le fait suivant : " En 1816, la garnison britannique de English Harbour, Antigua, était placée dans trois barraques séparées, sur des colli- nes fortifiées et enclavant des chantiers flottants. L'une de ces trois barraques était située sur une éminence con- nue sous le nom de Monk's hill, à six cents pieds au-des- sus des marais, les deux autres sur une éminence appe- lée la Crète, l'une à huit cents, l'autre à trois cents pieds de hauteur. Les marais, au milieu desquels se trouvaient les chantiers flottants, étaient si pestilentiels, que souvent le soldat bien acclimaté, descendu en parfaite santé de Monk's Hill, était pris de délire furieux, la nuit, en mon- tant sa garde, et expirait en moins de trente heures, après avoir été ramené à sa barraque, ayant la peau jaune et a- près avoir eu des vomissements noirs. Ceux qui n'étaient pas descendus de Monk's Hill, tels que les officiers supé- rieurs, les femmes, les enfants et les tambours, furent entiè- rement exempts de fièvre. Soixante des artilleurs logés dans les baraques situées à trois cents pieds de hauteur, ne descendirent pas la nuit pour monter la garde ; tous furent pris de fièvre rémittente; un seul mourut. Dans les baraques situées à cinq cents pieds, il y eut à peine un cas de fièvre digne d'être noté." Enfin, voici une expérience curieuse faite par M. Bra- chet sur lui-même. En 1822, vers la fin d'octobre, il prit, à minuit, sept nuits de suite, un bain froid dans la Saône. La première fois il y resta un quart d'heure, la seconde une demi-heure, jusqu'à ce qu'à la fin il put l'endurer une heure entière. Après chaque bain il se couchait dans un lit réchauffé et après un certain laps de temps il éprou- vait une forte chaleur, suivie d'une abondante transpira- tion pendant laquelle il tombait dans un sommeil profond. M. Brachet cessa cette expérience au bout d'une semaine. Mais quelle fut sa surprise de voir, la nuit suivante, en- tre minuit et une heure, qu'il continuait d'éprouver tous les symptômes d'une fièvre intermittente, avec la succes- sion régulière des trois stades. Comme ces accès artifi- ciels n'étaient pas très intenses, et que d'ailleurs, il se sentait bien tout le jour, M. Brachet résolut de ne les point contrarier et d'en observer le résultat. Ils se ma- nifestèrent six fois de suite d'une manière très régulière. Sept jours après avoir cessé les bains, il fut appelé, vers minuit, auprès d'une femme en couche ; il s'y rendit à cheval, cet exercice l'échauffa et à son arrivée, il entretint cette chaleur en se tenant auprès d'un bon feu, A partir de ce moment, les accès ne reparurent plus. J'ai eu fréquemment l'occasion, dans la Louisiane, pendant mes cinq années de pratique à la campagne. - 10 — d'observer la fièvre intermittente sur une grande échelle. 1511e y est très commune en automne, et sévit principale- ment sur les esclaves employés à la coupe des bois dans les cyprières. Or, ce qu'on entend par cyprière, c'est un sol extrêmement bas qui reçoit toutes les eaux pluviales de l'été et les conserve pendant une partie même de l'au- tomne Ces eaux sont chargées de détritus de végélaux, et dès qu'elles cessent d'être renouvelées, elles se corrom- pent, prennent un aspect noirâtre et offrent un déboire ex- trêmement désagréable. J'ai vu, l'année dernière, un nègre qui a été pris, quelques instants après en avoir bu, d'une violente attaque de choléra, bien qu'il fût en par- faite santé dans le moment : je dois ajouter qu e le choléra régnait alors sous une forme semi-épidémique. 11 est commun aussi de voir des esclaves, travaillant au champ, sur une terre parfaitement égouttée, être pris de fièvre intermittente après être restés exposés à la pluie pendant un laps de temps plus ou moins long. J'ai été témoin, en 1844, d'un fait curieux. Un jour, plusieurs es- claves reçurent de leur maître l'ordre d'écurer un vivier destiné à conserver les eaux pluviales pour l'usage de la sucrerie. Ils travaillaient dans la vase jusqu'à mi-jambe et agitaient cette bourbe fétide qu'ils étalaient sur les bords du vivier. Le lendemain les deux tiers d'entr'eux en- traient à l'hôpital avec la fièvre en frisson. Dans beaucoup de circonstances, il faut l'avouer, on voit survenir une fièvre intermittente violente chez des personnes qui ne paraissent pas s'être exposées à l'in- halation des effluves paludéens. Ces temps derniers' en ville, j'ai vu un enfant qui s'était couché à dix heures' — Il — en pariaite santé, et qui, dans le courant de la nuit, fut atteint d'une fièvre intense avec céphalalgie et délire L'accès dura toute la journée du lendemain et toute la nuit suivante. Les symptômes qui l'accompagnèrent, l'altération profonde des traits et l'extrême prostration des forces qui suivirent l'accès ne permettent guère de dou- ter que c'était là une attaque de fièvre pernicieuse. La *eule cause appréciable que l'on pouvait assigner à cette violente attaque est un refroidissement, attendu que l'en- fant s'était dépouillé de ses vêtements et s'était étendu sur le plancher pour dormir. J'ai connu également une jeune dame qui, se prome- nant le soir en voiture, le long du Mississipi, fut atteinte en rentrant chez elle, d'une violente céphalalgie et d'une fièvre ardente revêtant la forme et les symptômes de la fièvre pernicieuse. C'était vers la fin d'octobre, épo- que à laquelle les soirées sont fraîches. Elle avait eu l'imprudence, le soleil venant de se coucher, de faire bais- ser l'impériale de la voiture et d'ôter son chapeau pour mieux goûter le frais. Elle était Testée quelque temps exposée au serein et à une atmosphère refroidie par l'ab- sence du soleil. La première douleur qu'elle éprouva se manifesta à la tête sous la forme d'une névralgie ; le fris- son et la fièvre succédèrent à ce premier symptôme. Il y a deux ans, je fus consulté par un jeune homme, pour lui-même et pour sa femme. Depuis plusieurs mois ils habitaient une maison basse, entourée de bois et de marécages. Tous deux avaient le teint chloro- tique, la conjonctive et la muqueuse de la bouche pâles. Depuis trois mois ils étaient en proie à des accès de iiè- — VI — vre intermittente précédés de frissons et auxquels, jus- qu'alors, ils n'avaient opposé aucune médication. La rate était hypertrophiée chez tous les deux et l'auscultation de la carotide permettait de constater chez la femme un bruit de diable bien manifeste. La région de la rate était douloureuse. Tous denx étaient arrivés à un état de mai- greur extrême et d'affaiblissement que l'on conçoit facile- ment. Le sulfate de quinine continué pendant plusieurs jours fit justice des accès de fièvre. Peu de temps après la guérison, ils retournèrent à la même demeure et la mala- die ne tarda pas à reparaître. Même traitement, même succès ; mais le retour dans ces lieux marécageux provo- qua de nouveau les accès. Il leur fallut abandonner celte demeure malsaine pour obtenir une guérison complète. Enfin voici un dernier fait que j'ai observé et qui mérite d'être noté. Une famille, composée de quatre membres, occupait une maison située à dix ou douze arpents du Mississipi ; à quelques pas de la maison se trouve une piscine bordée d'arbustes qui y laissent tomber leurs feuil- les pendant l'automne. Les poissons qui s'y trouvent meurent à l'époque de la sécheresse et leur chair putré- fiée, jointe au détritus des végétaux et à la vase, laissent dégager des gaz fétides, plus sensibles le matin et le soir à cause de la plus grande densité de l'air à ces deux mo- ments de la journée. Eh bien ! la fièvre intermittente ré- gnait d'une manière presque permanente dans cette mai- sou. Le mari et la femme en étaient plus fréquemment atteints que les deux enfants et elle offrait aussi cela de particulier qu'elle était plus rebelle chez eux. Le sulfate ie quinine administré conjointement avec les martiaux, -nspend-tii \o> accès, qui reparaissaient dès qu'on cessait — 13 -=- l'usage de ces médicaments. Il en était de même relative- ment aux esclaves. Cette famille résolut de quitter cette habitation malsaine ; elle se fit bâtir une maison près du fleuve, à une dizaine d'arpents de la piscine, et depuis deux mois qu'elle habite cette nouvelle demeure, aucun membre de la famille n'a été atteint de fièvre intermit- tente, et l'un d'eux, qui était en proie à cette maladie de- puis plusieurs mois, Fa vu céder comme par enchante- ment à ce simple déplacement. Ainsi voilà une diversité de faits qui doit rendre très réservé quant au jugement qu'on peut porter sur la cause de la fièvre intermittente. Dans certains cas on la voit prendre naissance sous l'influence, du moins apparente, des'effluves paludéens ; dans d'autres, elle s'allume sans cause appréciable, et enfin nous la voyons occasionnée uniquement par des bains froids pris pendant la nuit ou par un simple refroidissement. La cause est elle unique dans tous ces cas ? Ne serait-elle que plus apparente dans l'un que dans l'autre ? — D'où vient, en outre, que certains individus exposés aux mêmes causes morbifiques échappent à la maladie pendant qu'elle atteint les person- nes qui les entourent ? Nous reviendrons plus loin sur cette question. De la périodicité' des fièvres intermittentes. L'on s'est évertué à découvrir la cause de la périodici- té des fièvres intermittentes, et les méditations des méde- ,.j,,s qui se sont occupés de celte matière ont donné lieu __ 14 - à différentes théories. Reil attribue cette intermittence à certaine loi universelle, telle que, par exemple, celle en vertu de laquelle les jours, les saisons, la faim, le som- meil, ete, reviennent périodiquement. M. Bailly l'expli- que par la modification apportée nécessairement dans le système organique, particulièrement dans la circulation; par le changement de position de l'individu, à savoir, de la station debout à la position déclive, et de la position déclive à la station debout. Willis assigne pour cause à cette périodicité le développement périodique, dans le sang, d'une matière susceptible de fermentation. M. Roche pense que l'intermittence de la fièvre tient à l'intermittence de la cause elle-même. Il fait observer^que c'est au printemps et en automne, principalement dans cette dernière saison, que régnent les fièvres intermitten- tes, et que c'est à ces deux époques de l'année qu'il existe le plus de variations, du matin au soir, dans la tempéra- ture et dans l'état hygrométrique de l'atmosphère. Les émanations, qu'il suppose provenir de matières végétales putréfiées, sont plus abondantes pendant les heures les plus chaudes de la journée. Ces miasmes dissous, en par- tie, par l'air chaud, descendent, après le coucher du soleil, avec une abondance qui est en raison du refroidissemenl de l'atmosphère à cette heure de la journée. Mis en con- tact avec la membrane muqueuse des voies aériennes, et peut-être aussi des organes digestifs, ils sont absorbés et produisent ces phénomènes qui constituent un accès de fièvre intermittente. Cette théorie de M. Roche aurait plus de valeur si le retour des accès avait lieu invariablement le matin ou le — 15 — soir, deux périodes du jour que M. Roche signale lui- même comme étant celles où les miasmes regagnent les couches inférieures de l'atmosphère. Mais il n'en est point ainsi, les accès se répètent souvent aux autres heu- res de la journée. En outre, elle ne saurait expliquer cette diversité de types qu'affectent les fièvres intermittentes. L'explication de Willis semble avoir été ridée-mère d'une nouvelle théorie de pathogêmsie publiée par un cé- lèbre chimiste allemand, M. Liebig. Je la traduis du traité pratique de Watson (p. 932 et seq,.), avec les réflexions dont cet illustre médecin l'accompagne. " Les anciens attribuaient diverses maladies à la fer- " mentation des fluides animaux. Selon Hippocrate, la " cause de la fièvre était la présence d'une certaine ma- " tière morbifique dans le sang. Cette matière, par la " coction interne, atteignait, au bout d'un certain nombre " de jours, cet état de maturité qui la rendait propre à " être expulsée du corps. Elle se dégageait alors par une " hémorrhagie, par la sueur, par des évacuations alvines, " ou bien elle se déposait sur la surface en forme d'abcès " ou d'éruption cutanée. Ces éruptions ou évacuations " indiquaient la crise de chaque fièvre. " La doctrine ainsi formulée par le père de la méde- " cine est presque la même que celle que Liebig ensei- " gne au dix-neuvième siècle. Ce grand chimiste attribue " les phénomènes qui suivent l'introduction de certains " poisons animaux dans le sang, à un procédé qui res- " semble en tous points à la fermentation. Essayons " d'expliquer en peu de mots ses vues sur cette question ' ' d'un si haut intérêt. — 16 — " Vous savez que le brasseur provoque la fermenta- ■' lion de son rin de drêche en y ajoutant un peu de le- " vain. Le vin de drêche, ou infusion de drêche, contient " le sucre et le gluten, avec d'autres matières végétales, " en solution. Le levain est du gluten en voie de putré- " faction, et les particules qui le composent sont donc " dans un état d'agitation ou de transposition intestine- u Lorsqu'il est mis en contact avec du sucre en solution, •' il a la propriété de communiquer aux éléments du su- " cre une agitation intestine analogue, au moyen de la- " quelle ces derniers revêtent des formes nouvelles et plus " simples, à savoir, celle de Palcohol et celle de l'acide " carbonique. S'il n'y avait point de gluten dans le vin " de drêche, ce serait là le procédé tout entier, pendant. " lequel le levain qui a été ajouté disparaît. " Mais la décomposition ou fermentation du sucre réa- " git sur le gluten dans le vin de drêche, et le convertit '; graduellement en levain, qui, se mêlant avec l'acide " carbonique échappé, s'élève et flotte à la surface du li- " quide en fermentation. De manière que, lorsque le " procédé est complet, il a été produit trente fois autant " de levain qu'il en avait été mis d'abord dans le vin de " drêche. " Or, tout ceci ne serait qu'un type de ce qui a lieu " dans d'autres fluides dans des circonstances analogues, " et la théorie se résume dans cette proposition que nous " donnons telle que Liebig l'a formulée : Une substance " qui se décompose, mise dans un fluide mêlé qui contient " les parties inlégranles de cetle substance, peul se re- " produire dans ce fluide, exactement de la même ma- " nière que le nouveau levain se forme, lorsque le levain " est mis dans des liquides qui contiennent du gluten. " Ainsi, le virus de la petite vérole ( lequel virus se " forme dans le sang) opère dans le sang un changement " qui cause la génération du poison dans les parties in- '; tégrantes de ce fluide ; et pendant que cela se fait, l'é- " conomie animale se trouve dérangée, il y a maladie, " La transformation ne s'arrête que lorsque toutes les par- " ticules du sang qui sont susceptibles de décomposition . 'j NOUVELLE-ORLEANS. Impriiierip. de J. Lamarre, (Passage de la Bourse, No 51.). 1851. mmmmmfmj .& >> >j> x» "Sl> t**,^ } >7> >335»l>> 35^ -> >j3 ^^£^j~»> a'"M » C* .^ ► »• -*1| _> >JH| ^> JS» > » _J> 5) 2M ^ Sfe ->> 3>> 3b >>.<ïî *odM *:> •< >_>=:w • À< vj^^, :">.' ^^PS >. '"V^P^ *V "T^S J>"38>> »>£»* >^>^ * 3t>^» >;>>*> ^^>^- >j>»- OîXï L>3 P*0