EXPÉRIENCES SUR Là NICOTINE FAITES AU LABORATOIRE PHYSIOLOGIQUE DE L’UNIVERSITÉ DE TURIN; Par le Professeur S. IîERlJTTI et le Docteur L. VELLA. Il existe dans le tabac un principe irri- tant, auquel est due sa propriété sternuta- toire. On connaît depuis longtemps les fets narcotiques qu’il produit pris en bois- son ou en lavement, lorsqu’on le fume, l’aspire par le nez ou le mâche sans en avoir l’habitude. Mais c’est dans les derniers temps seule- ment qu’on a découvert celui de ses élé- ments constituants auquel ces propriétés sont dues, car quoique Rédi, dans ses observations faites en 1662, eût parfaite- ment reconnu sa vertu toxique, il restait toujours à connaître à quel principe du végétal elle devait être attribuée. En 1809, Vauquelin signala, tant dans les feuilles fraîches de la plante que dans la poudre de ces feuilles, l’existence d’un principe âcre, volatil, incolore, insoluble dans l’eau et l’alcool, et différant, suivant lui, de tout autre principe fourni par le rè